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Clôture en grande pompe de la sixième édition

Lundi soir, le Festival international des arts et de la culture «Été des Oudayas» a pris fin sur la Grande Scène avec une soirée 100% raï animée par Cheb Mouhssin, Cheb Chahir et le grand chanteur, auteur et compositeur Hamid Bouchnak, qui a reçu à cette occasion le Prix Mégri de la World Music. Avec une affluence importante et la participation de grands noms de la chanson marocaine tous styles confondus, des hommages et une ambiance bon enfant, cette édition a remporté un franc succès.

Clôture en grande pompe de la sixième édition
Nasr Mégri a revisité les meilleurs tubes de son répertoire.

Pour la clôture du Festival international des arts et de la culture «Été des Oudayas», le public a eu droit à une soirée fiévreuse avec un grand nom de la musique marocaine : Hamid Bouchnak. Le brillant auteur, compositeur et chanteur a remporté le Prix Mégri de la World Music qu’il a reçu devant un public totalement conquis. Et une standing ovation lui a été réservée en reconnaissance de son parcours artistique riche à plus d’un titre. Mais juste avant, les chanteurs Cheb Mouhssin et Cheb Chahir ont enchanté le public avec un show splendide de musique raï made in Morocco, toujours lors de la soirée de clôture de cette sixième édition. Une édition qui a remporté un franc succès sur tous les tableaux avec un programme artistique où il y avait pour tous les goûts.

En effet, sur le site historique de la Casbah des Oudayas, tous les soirs, le public de cette édition a eu droit à plusieurs concerts présentant toutes les facettes de la musique marocaine. Du chaâbi à la musique urbaine en passant par la musique marocaine moderne, la musique andalouse, la musique amazighe, les chants turcs, gnawa, musiques du monde… Le Festival a tenté, à travers cette édition, de faire écho à la diversité du patrimoine musical marocain, bien servi par des figures de proue dans chaque genre.

Les deux scènes du Festival, le Jardin andalou et la Grande Scène ont accueilli le trio Oud Caravane Nabil Khalidi, Nasser Houari et Karim Kadiri, Nouâmane Lahlou (Trophée du Festival), Samira Kadiri, le groupe turc Telli Turnalar, Baayia de Laâyoune et Doueh de Dakhla, Majid Bekkas, Hamdallah Rouïcha, Archach (Fibule d’or du Festival) et Nasr Mégri. Ce challenger de la World Music, fils de Hassan Mégri, le fondateur du groupe légendaire des années 1970, les Frères Mégri, a passé en revue les meilleurs tubes de son répertoire. Des titres comme «Winek», «Anoual», «Maghribia», «Maksour Ljnah», «Oundouri», «Sahraoui». Nasr Mégri, fidèle au sens de la fête, leur a donné une version live époustouflante. Avec un groove accentué et vocal magnifié, des rythmes plus aériens, il a fait preuve d’une qualité artistique à la fois authentique et généreuse.

Devant le public de sa ville natale, il a abordé toutes les facettes du genre avec une étonnante facilité et surtout une vraie personnalité. La fusion musicale que Nasr a proposée lors de ce concert est aussi vectrice d’opinions politiques et sociales. Avec cette impressionnante série de titres à tiroir, le plus jeune des Mégri a célébré l’identité plurielle du Maroc, le Sahara, entre autres messages socioculturels, historiques et humanitaires, doublés d’une vision tout à fait futuriste. Musicalement aussi, Nasr Mégri ne fait pas les choses à moitié. Il arpente une panoplie de styles, avec beaucoup d’énergie et une rythmique qui ne fait pas dans le détail. L’influence de l’héritage des Frères Mégri y est, sans pourtant négliger l'innovation et une certaine technique propres à Nasr. Soulignons enfin que jusqu’au 5 août, une exposition d’arts plastiques se poursuit en marge de cette édition à la galerie Bab El Kébir avec de nouveaux talents et l’artiste-peintre roumaine Radia Siminiuc comme invitée d’honneur. 

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