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Début octobre semble arranger les principales formations politiques

Les formations politiques tiennent désormais compte du début du mois d’octobre comme date de la tenue des prochaines élections législatives. Cette date annoncée par le Chef du gouvernement a déjà fait l’objet de concertations menées par le département de l’Intérieur avec les partis.

Début octobre semble arranger les principales  formations politiques
Les Législatives 2016 pourraient redessiner la carte politique du Maroc.

Le Chef du gouvernement, Abdelilah Benkirane, dans le cadre d’une réunion avec les membres de sa formation, le Parti de la justice et du développement (PJD), a annoncé début le d'octobre comme date des prochaines législatives. En effet, s'exprimant devant les membres pjdistes d’une commission composée des cadres du parti, qui a tenu sa première réunion pour l’élaboration du programme électoral, il a déclaré que les prochaines législatives pourront avoir lieu en début du mois d’octobre. Mais cette échéance convient-elle aux autres formations politiques ? En ce qui concerne les alliés du PJD dans le cadre la majorité, ils avaient déjà discuté des mesures devant accompagner les préparatifs de ces élections lors de la dernière réunion qui a rassemblé les quatre formations de la majorité (PJD, Mouvement populaire, Rassemblement national des indépendants et Parti du progrès et du socialisme). «Nous avions parlé de la nécessité de lancer le processus électoral et d’annoncer la date du scrutin», nous confie Nabil Benabdallah, secrétaire général du Parti du progrès et du socialisme (PPS). «On est plus ou moins tenu par le fait que la rentrée parlementaire d’octobre ne puisse pas se faire avec l’actuelle composition. Donc ces élections doivent avoir lieu, au maximum, fin septembre ou début octobre. Nous ne sommes donc pas surpris par cette date», nous explique-t-il. Pour sa part, le secrétaire général du Parti de l’Istiqlal (PI) estime qu’il est tout à fait normal que les élections législatives se tiennent en octobre prochain.

«Car, légalement, l’actuel mandat des parlementaires de la Chambre des représentants prend fin le 25 novembre. Que les élections soient organisées en octobre ou en novembre, cela ne pose pas de problème. L’essentiel est de respecter la fin du mandat et l’agenda normal de ces élections», affirme-t-il. Mais, est-ce que la date d’octobre annoncée par le gouvernement a été décidée en concertation avec les formations politiques ? En réponse à cette question, Hamid Chabat nous précise que des concertations ont été menées par le ministère de l’Intérieur dans ce sens. Pour sa part, le Monsieur élection au PJD, Abdelhak Larbi, nous affirme qu’effectivement le Chef du gouvernement a annoncé, lors de la réunion des cadres du parti, la tenue, probable, des élections en octobre 2016. «Lors de cette réunion, destinée au lancement des discussions pour l’élaboration du programme électoral, le Chef du gouvernement a parlé du début octobre pour la tenue des prochaines législatives», explique Abdelhak Larbi. Pour lui, c’est la meilleure date, étant donné que la mi-septembre coïncide avec les festivités de Aïd Al Adha. Par ailleurs, les formations politiques sont maintenant, plus au moins, fixées et elles vont accélérer les préparatifs en perspective de ces échéances. «Pour nous, au PJD, nous sommes prêts. Nous venons d’ailleurs de tenir la première réunion pour élaborer notre programme électoral. Il s’agit du premier programme que nous préparons depuis que nous sommes au gouvernement.

Nous voulons qu’il soit élaboré avec une vision plus proche de la réalité», souligne Abdelhak Larbi. Dans le même sens, le secrétaire général du PI affirme que sa formation est prête pour ces élections. «L’Istiqlal est plus fort que jamais après le resserrement de ses rangs. Nous sommes donc prêts pour ces élections. Il nous reste juste à peaufiner les formalités de choix des candidats», avance-t-il. La même prédisposition est constatée chez le PPS. «Nous avons déjà démarré les préparatifs pour ces élections. Maintenant, nous allons accélérer la cadence en allant crescendo et donner plus de tonus à ces préparations. Car dès qu’une date est fixée, le compte à rebours est enclenché. Nous essayons donc d’avoir un planning avec des actions progressives», souligne Nabil Benabdellah. 

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