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Ericsson promet la 5G pour 2018

L’opérateur suédois et son partenaire TeliaSonera vont collaborer pour proposer l’internet mobile 5G dès 2018. L'Organisation des Nations unies prévoit le développement de cette technologie dans le monde pour 2020.

Ericsson promet la 5G pour 2018
La téléphonie mobile 5G ouvrira la voie à de nouveaux modèles de connectivité.

La communauté IT a jubilé à l’annonce de la nouvelle. L’opérateur suédois a, en effet, annoncé vendredi qu’il comptait collaborer avec TeliaSonera en vue de proposer un service de téléphonie mobile de cinquième génération (5G) dès 2018. L’information a fait le tour des médias spécialisés.

Les deux groupes vont associer leur technologie et leur réseau afin d'explorer un certain nombre de pistes, notamment concernant l'Internet des objets. Les deux groupes avaient déjà lancé le premier réseau commercial 4G au monde dans leur pays d'origine en 2009. D'après Ericsson, quelque 150 millions d'abonnements à la 5G devraient être recensés d'ici à la fin 2021. Rappelons qu’en octobre 2015, les 193 pays membres des Nations unies ont formellement adopté, lors de l'Assemblée des radiocommunications à Genève, la «feuille de route» pour le développement des systèmes mobiles ultra-rapides dits de cinquième génération (5G) à l'horizon 2020. Cette feuille de route, qui avait été finalisée en juin 2015, fixe des principes techniques pour le développement de la téléphonie 5G et appelle à une harmonisation des normes et critères de ce futur système, également appelé «IMT-2020».

Selon la presse spécialisée, la téléphonie mobile 5G ouvrira la voie à de nouveaux modèles de connectivité pour les systèmes hertziens large bande mobiles.
Elle pourra par exemple assurer des services vidéo ultra-haute définition, ainsi que le développement constant de l'«internet des objets».
Le cahier des charges de la 5G prévoit un réseau proposant des débits 100 fois plus rapides que la 4G et dévorant moins d'énergie, pour que nos smartphones bénéficient enfin d'une véritable autonomie.
En 2020, le réseau mobile devra être suffisamment robuste pour gérer les échanges des 50 milliards d'objets connectés anticipés. Les enjeux sont à la taille des défis à relever.
Les transmissions à construire sont de l'ordre de 125 Go par seconde, à se partager entre utilisateurs d'un même relais. Pour l'instant, les opérateurs n'en sont qu'au stade de la recherche et du développement, mais leurs travaux avancent.

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