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La compagnie aérienne nationale des Émirats arabes unis Etihad Airways vient de lancer deux vols hebdomadaires reliant Abu Dhabi à Rabat. Le vol inaugural de cette nouvelle ligne a atterri vendredi dernier à l’aéroport international de Rabat-Salé. Il a été accueilli par une délégation composée de hauts responsables, à savoir, Lahcen Haddad, ministre du Tourisme, et Al Asri Saeed Al Dhaheri, ambassadeur des Émirats arabes unis au Maroc.
Les deux vols hebdomadaires, reliant les deux capitales, viennent donc étoffer les liaisons déjà assurées par la compagnie émiratie entre Abu Dhabi et Casablanca depuis 2006. Celles-ci sont désormais au nombre de 9 par semaine au lieu de 7.
Les deux vols seront opérés chaque mercredi et vendredi à bord d’un avion type A340-500 dont la capacité est de 240 sièges, dont 12 en première classe, 28 en Business Class et 200 en classe économique.
Pour célébrer ce lancement, une délégation officielle s’est déplacée depuis Abu Dhabi à bord du vol EY 615. Elle était présidée par Khaled Al Mehairbi, vice-président d'Etihad Airways, chargé des affaires gouvernementales et politiques, le Capitaine Salah Awadh Alfarajalla, vice-président de la sécurité d'Etihad et du développement national des pilotes, et d’autres hautes personnalités.
L'ambassadeur des Émirats arabes unis au Maroc a salué cette initiative, qui contribuera à développer les relations commerciales et touristiques entre les deux pays et répondra à la forte demande des touristes et hommes d’affaires. Notons qu'avec ces deux vols, le nombre de sièges proposés hebdomadairement par la compagnie entre les Émirats arabes unis et le Maroc passe à 4.200.
Un renforcement devant permettre de porter, à long terme, le nombre de touristes émiratis à 40.000 au lieu de 16.000 actuellement. «L’établissement de ces deux vols témoigne de l’excellente relation qui lie les deux pays et constitue une valeur ajoutée pour le tourisme marocain, sachant que le touriste émirati contribue largement au développement du chiffre d’affaires touristique dans la mesure où ce dernier ne fréquente que les hôtels de luxe», conclut Lahcen Haddad.
