La fondation Dar Bellarj lance à partir du 16 décembre 2016 l’exposition «Tracés nomades», une réflexion sur l’importance du rôle joué par la typographie et les écritures à travers les âges. Proposée par Huda Smitshuijzen AbiFarès, de la Khatt Foundation à Amsterdam, l’exposition habillera les murs de Dar Bellarj jusqu’au 16 septembre 2017 et mettra en vedette les œuvres d’artistes tels que Zineb Triki, Amine Bendriouich, Laurent Mareschal, Margherita Abi Hanna et Brahim Boucheikha.
L’exposition s’intéresse donc aux typographies et écritures qui ont défini et véhiculé les identités culturelles des civilisations passées et présentes. Par nature, l’écriture, en tant que moyen d’expression permanent et vecteur de communication, migre et se transforme. Sa capacité à passer les frontières et à se mélanger à d’autres écritures témoigne de l’interconnectivité des peuples et de leurs langages. L’exposition «Tracés nomade» sort l’écriture des livres pour la transporter dans le tissu de la vie quotidienne. Elle relie le passé au présent en insistant particulièrement sur la richesse de l’héritage marocain et ses trois écritures, arabe, tifinagh et latine. Ces systèmes d’écriture sont le cœur battant de l’exposition, la thématique centrale à partir de laquelle les travaux ont été commandés aux cinq jeunes artistes.
