Ce produit «Kedba kedba», pour lequel Farid a mis un budget de réalisation conséquent, est le fruit de plusieurs mois de travail musical et de repérage des lieux à Paris pour offrir un produit bien ficelé sur tous les plans, aussi bien créatif que technologique. «Nous avons filmé avec une caméra de nouvelle technologie qui donne une qualité d'image incomparable. Je suis très satisfait des efforts de toute l’équipe avec laquelle j’ai travaillé, notamment le réalisateur Anuar Elmir qui a su livrer l’histoire de la chanson en images très expressives», souligne Farid, frère de l’acteur Rabie Kati.
Écrite et composée par l’artiste lui-même, la vidéo de «Kedba kedba» est sous forme d'une comédie artistique, racontant une histoire d’amour impossible entre les deux héros du clip (Farid et Emelia, un mannequin très réputé) où l’infidélité de la femme affectera son amoureux.
«À travers ce clip, on voulait mettre en exergue une réalité, qui existe souvent de nos jours, dans les relations sentimentales entre un homme et une femme», précise Farid Kati qui nous a informés que le clip est, actuellement, disponible et sera diffusé en exclusivité lors du Festival international du court métrage et du film documentaire de Casablanca, et ce le 22 décembre. Rappelons que Farid Kati, cet artiste originaire de Taza et résidant en France, a déjà fait du chemin dans l’univers musical, sachant que chez lui, la passion de la musique existe depuis l'enfance. Mais l’année 1990 constitue pour Farid son vrai baptême du feu, à travers le lancement de son premier Album «Rani Mellit» (j’en ai marre), alors qu’il était installé à Casablanca. Puis se sont succédé d’autres titres, avant son départ pour la France où il réside jusqu’à présent. «C’est vrai qu’en allant en France, j’avais disparu un certain temps de la scène marocaine. Mais je n’ai jamais quitté le monde de la musique. J’ai toujours continué à écrire, composer et me produire. Ces dernières années, j’ai décidé de refaire surface dans mon pays pour partager avec le public marocain ma passion pour la musique», renchérit Farid.
