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La labellisation est un mécanisme de développement de l'Artisanat, et un levier économique, social et culturel du secteur, a affirmé lundi à Rabat, la ministre de l’Artisanat et de l’économie sociale et solidaire, Fatema Marouane. «Le chantier de promotion des labels permettra l’amélioration de la qualité des produits artisanaux, la valorisation et la préservation du patrimoine artisanal, ainsi que le renforcement de son rayonnement et sa compétitivité locale et internationale», a souligné Mme Marouane, lors d’une rencontre sur la labellisation dans le secteur de l’artisanat, organisée en marge de la troisième édition de la Semaine nationale de l’artisanat. Mme Marouane a rappelé que le gouvernement a placé l’axe de la préservation du produit national et son développement parmi ses objectifs stratégiques au niveau du secteur d'artisanat, ajoutant que des mécanismes modernes, répondant à la conjoncture économique mondiale et se basant sur l’ouverture économique, ont été adoptés.
En outre, elle a fait savoir que le renforcement de l’atelier de promotion de la qualité dans le secteur de l'artisanat reflète les enjeux et les défis imposés par la concurrence, à laquelle les produits d'artisanat sont confrontés au niveau local et international. Dans ce cadre, Mme Marouane a indiqué que son ministère a mis en place plusieurs mesures visant à protéger le produit d'artisanat marocain, à l’accompagner et à garantir sa continuité, afin qu’il réponde aux besoins et goûts des consommateurs, ainsi que pour améliorer le revenu des artisans. Elle a également précisé que cet accompagnement a concerné le développement de l’ensemble des composantes de la chaîne de production, tout en se concentrant sur la promotion de la qualité comme méthodologie permettant de poursuivre le développement du secteur, l’adaptation des mécanismes avec les données de la conjoncture économique, et l’ouverture sur les instituts et universités à travers des conventions de partenariat visant à intégrer la dimension de la recherche scientifique dans le secteur. La ministre a indiqué que le travail avec les différents partenaires a été consolidé, ce qui a permis la préparation de plus de 240 spécifications techniques comme référence pour déterminer les standards de la qualité de certains produits, qui sont issus des différentes branches, notamment celles du tissage, de la poterie, du cuir et du bois. Mme Marouane a considéré que la réussite de cet atelier stratégique dépend du degré d’implication et de participation des différents acteurs et des chambres d’artisanat particulièrement.
