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Le combat que tout le monde attendait a finalement tourné à l’avantage de Mohamed Rabii. Le champion du monde marocain s’est hissé en quart de finale de la catégorie 69 kg, en écartant de son chemin le Kenyan Rayton Okwiri. Le combat n’a pas été à sens unique, puisque le Casablancais a tout de même concédé le deuxième set, se faisant ainsi une petite frayeur. Mais sa maitrise quasi totale du troisième set n’a pas laissé de place au doute parmi les juges, qui l’ont donné vainqueur par points. Quelques minutes plus tôt, Mohamed Hamout s’était hissé en huitième de finale de la catégorie 56 kg, après sa victoire sur l’Ukrainien Mykola Butsenko aux points, au terme des trois rounds. Hamout, champion d’Afrique en 2015 à Casablanca, s’est adjugé les deux premiers rounds, mais a concédé la dernière manche. L’Ukrainien a, en outre, écopé d’un avertissement lors du deuxième round. «C’est un adversaire que j’ai déjà battu lors de la World Series Boxing.
Je suis hyper content de ma performance. L’Ukraine, comme vous le savez, est une école de la boxe. Je remercie mes entraîneurs, car sans eux je ne serais pas parvenu à battre mon adversaire. J’ai suivi à la lettre leurs directives», a indiqué Hamout à la presse en zone mixte. Interrogé sur sa façon de boxer qui donne parfois l’impression d’avoir un excès de confiance, le Marocain a souligné qu’il a suivi mot pour mot la stratégie tracée par ses entraîneurs : «Non, je n’avais pas un excès de confiance. C’est une stratégie tracée par mes entraîneurs qui m’ont demandé d’attaquer d’entrée pour dominer mon adversaire et lui asséner quatre à cinq coups pour marquer l’esprit des juges», a-t-il précisé. Cette victoire devra mettre un peu plus de baume au cœur de la délégation de la boxe, secouée par l’affaire Hassan Saada, qui a été remis en liberté dans la nuit de mercredi à jeudi. D’ailleurs, Hamout a révélé aux médias que cette affaire a donné plus de motivation aux boxeurs marocains pour aller loin dans ces Jeux olympiques.
