Après une première partie de la saison jugée catastrophique, le Kawkab Marrakech entame, en fin de cette semaine, sa campagne en Coupe de la confédération africaine, en affrontant l’Union sportive des forces armées du Burkina Faso, dimanche sur la pelouse du grand stade de Marrakech. Cette première sortie officielle du club marrakechi marquera une étape décisive de la saison, mais aussi le premier test de Hassan Benabicha, nommé à la tête du staff technique, au début de l’année. «Nous avons disputé un dernier match amical, samedi face à l’OCK et qui s’est soldé par un nul assez satisfaisant, nous explique l’ancien sélectionneur olympique. À partir de mardi, nous reprenons le chemin des entrainements, avant d’entrer en concentration à partir de mercredi à 10 heures, à raison d’une séance d’entrainement par jour, jusqu’au samedi, veille du match». Le programme est donc tracé pour aborder un match où l’autre partie est un illustre inconnu. «C’est l’une des contraintes de la compétition africaine, concède Benabicha. Nous n’avons jusqu’à aujourd’hui pas la moindre information sur ce club ou sur sa façon de jouer. Cela ne me préoccupe pas outre mesure, puisque nous ne devons compter que sur nos propres moyens et sur les joueurs à notre disposition».
Un match pour l’Afrique et pour le maintien
Il est indéniable que le premier match dans n’importe quelle compétition de football revêt un aspect important, surtout dans l’impact psychologique qu’il pourrait avoir sur les joueurs. «C’est une rencontre sur laquelle nous comptons énormément, confie Benabicha. Nous espérons vraiment que le public garnira les gradins et qu’il nous encouragera à nous imposer. Une victoire nous donnerait la motivation nécessaire pour nous sortir de la situation inextricable que vit le club. Nous sommes avant-derniers au classement du championnat et il est de notre devoir de trouver les bonnes ressources pour nous maintenir parmi l’élite». En effet, le Kawkab n’aura pas le temps de réfléchir énormément, puisque dès lundi, les coéquipiers de Luis Jefferson rallieront Oujda, où les attend un match important, pour le compte de la 16e journée de championnat. Dans la foulée, les «Kawkabis» accueilleront le Raja Casablanca, une équipe qui se débat aux abords de la zone rouge. «C’est ce chapelet de rencontres tout aussi importantes les unes que les autres, qui donne à notre match en Coupe d’Afrique une importance capitale. Le jour J, les joueurs devront montrer une force de caractère à toute épreuve et faire abstraction des problèmes qui ont pu les marquer durant la première phase de la saison». L’une des épines qui pourraient entraver la bonne marche du Kawkab réside dans les blessures répétitives qui frappent l’effectif du club. Une réalité à laquelle il faut s’adapter, d’où les recrutements effectués lors du mercato hivernal. «Nous faisons face à la même problématique que le staff technique précédent. Les blessures ne nous ont pas épargnés. Si nous avons retrouvé Amimi et Chakhsi à 60 ou 70%, nous avons perdu Zoubeiri pour un mois et Biyat pour la suite de la saison. Mais je ne cherche pas d’excuses, loin de là. Le Kawkab a les éléments nécessaires pour faire le travail et avec une campagne de recrutements soigneusement ciblés, nous pouvons compter désormais sur une combinaison de jeunes joueurs et d’autres aguerris pour représenter dignement le football national», conclut Benbicha.
