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Khalid Laâbidi et Samira Aouass relancent le Maroc dans la compétition après 12 ans d’absence

La sélection marocaine d'haltérophilie est représentée par Khalid Laâbidi et Samira Aouass aux Jeux olympiques de Rio de Janeiro. Le Maroc avait déjà participé à cette épreuve olympique à 5 reprises, sans décrocher la moindre médaille.

Khalid Laâbidi et Samira Aouass relancent le Maroc dans la compétition après 12 ans d’absence
Les deux représentants Khalid Laâbidi et Samira Aouass vont tenter d’écrire une nouvelle page dans l’histoire de la discipline au Maroc.

Après 12 ans d’absence et deux éditions manquées (Pékin 2008 et Londres 2012), l’haltérophilie marocaine fera son grand retour aux Jeux olympiques lors de l’édition 2016 à Rio de Janeiro. Classée quatrième lors du Championnat d'Afrique des nations, organisé du 7 au 14 mai à Yaoundé (Cameroun) et au même rang lors de l’épreuve féminine, la sélection marocaine d’haltérophilie sera représentée par Khalid Laâbidi et Samira Aouass. Les haltérophiles marocains doivent leur qualification aux neuf médailles de bronze remportées, qui ont permis au Maroc de terminer quatrième du championnat derrière la Tunisie, l’Algérie et le Cameroun (les cinq premiers au classement sont représentés aux JO par un athlète chacun pour les hommes, tandis que les quatre premiers chez les dames qualifient une haltérophile chacun).

Contacté par «Le Matin» à la veille de son départ pour le Brésil, le directeur technique national de la Fédération royale marocaine d’haltérophilie, Mohamed Nouhassi, a expliqué que la qualification des Marocains était déjà un exploit : «Nous n’avons entamé les préparatifs pour le Championnat d’Afrique des nations 2016, qualificatif aux Jeux olympiques de Rio de Janeiro, qu'au mois de mars, alors que la plupart des autres sélections avaient un programme tracé sur quatre ans.

La qualification de Khalid Laâbidi et Samira Aouass est déjà un exploit en soi. Nous allons essayer de les préparer au maximum lors d’une concentration de 20 jours au Brésil, avant le coup d’envoi des Jeux olympiques» nous avait confié le DTN avant son départ pour Rio, le 10 juillet dernier.
Grâce à la paire Khalid Laâbidi et Samira Aouass, le Maroc signera sa sixième participation à l’épreuve d’haltérophilie aux Jeux olympiques. La première en date remonte à 1960, lorsque le pays a été représenté par Abderrahim Tazi (-67,5 kg), Mustapha Adnane (-82,5 kg) et Belkamel Abdelkader (-82,5 kg). Les deux premiers athlètes feront une seconde apparition lors de l’édition 1964, sans pouvoir atteindre le top 10 (Tazi 17e, Adnane 20e). Vingt-huit ans après, le Maroc retrouvera l’épreuve d’haltérophilie à Barcelone en 1992, où Mohamed Mezyane sera seul à défendre les couleurs nationales (15e au classement final). Le dernier haltérophile marocain à avoir participé à une épreuve de JO a été Yacine Zouaki (-62 kg), qui a terminé 15e aux JO de 2004 à Athènes. En cinq participations donc, le meilleur classement atteint par un marocain a été la 13e place, décrochée par Mustapha Adnane (-75 kg) en 1960.

Les deux représentants Khalid Laâbidi et Samira Aouass vont donc tenter d’écrire une nouvelle page dans l’histoire de la discipline au Maroc, bien que leur temps de préparation était considérablement réduit par rapport aux autres sportifs du continent. Le DTN Mohamed Nouhassi, lui, reste convaincu que les haltérophiles marocains ne se présenteront pas en victimes expiatoires: «Nous avons quand même décroché le billet qualificatif pour Rio et nous n’irons pas faire du tourisme. Laâbidi et Aouass ont des arguments à faire valoir et j’espère qu’ils tireront le maximum de la préparation effectuée au Brésil», assure-t-il. 

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