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L'Allemagne tente de gagner en vigueur pour mieux résister à la conjoncture

Les exportations allemandes ont marqué une pause en avril dernier. Des incertitudes demeurent sur les répercussions pour ce pays important exportateur du ralentissement économique de plusieurs grands pays, comme la Chine, le Brésil ou la Russie.

L'Allemagne tente de gagner en vigueur pour mieux résister à la conjoncture
Les exportations de la première économie européenne sont restées stables sur un mois, à 101,3 milliards d'euros, tandis que le pays a importé pour 77,4 milliards d'euros, contre 77,6 milliards en mars. bPh. AFP

Légère hausse de l’excédent commercial allemand en avril. Une hausse qui s'explique notamment par le léger retrait des importations par rapport à mars, selon des données corrigées publiées jeudi, rapporte l’AFP. Les exportations de la première économie européenne sont, elles, restées stables sur un mois, à 101,3 milliards d'euros, tandis que le pays a importé pour 77,4 milliards d'euros, contre 77,6 milliards en mars, a détaillé l'Office fédéral des statistiques Destatis. En conséquence, l'excédent commercial du pays a atteint 23,9 milliards d'euros en avril, contre 23,7 milliards d'euros en mars, d'après les données corrigées des variations saisonnières et calendaires.

«En données brutes, davantage mises en avant par Destatis, mais moins représentatives d'une tendance de fond, la balance commerciale allemande se solde par un excédent de 25,6 milliards d'euros en avril, en recul par rapport à 26,1 milliards en mars en raison d'une baisse des exportations et d'une progression des importations», souligne l’agence tricolore.

En revanche sur un an, les exportations ont fortement augmenté, particulièrement celles à destination des pays européens n'appartenant pas à la zone euro (+9,8%). Les exportations vers la zone euro ont aussi solidement progressé (+5,8%), en revanche celles vers des pays non européens ont diminué de 0,7% par rapport à avril 2015. Si pour l'heure, l'économie allemande a continué de faire preuve de résistance, avec notamment une croissance de 0,7% du PIB au premier trimestre, les incertitudes demeurent sur les répercussions pour ce pays important exportateur du ralentissement économique de plusieurs grands pays, comme la Chine, le Brésil ou la Russie, et la faiblesse persistante des prix du pétrole. Cette «stagnation commerciale» en avril est «une nouvelle preuve que l'économie allemande lutte pour gagner davantage en vigueur», a commenté Carsten Brzeski, économiste chez ING-Diba, cité par l’AFP. 

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