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L’Association marocaine des industries du textile et de l'habillement (Amith) prépare sa mue. Elle planche actuellement sur la refonte de ses statuts pour s’ériger en fédération et déroule sa nouvelle feuille de route. Cette transformation est dictée par la «nécessite d’une mise en conformité par rapport à la stratégie sectorielle par la substitution des filières par les écosystèmes», explique la nouvelle équipe dirigeante de ce groupement professionnel.
Cette refonte sera opérée en deux temps. L’Association prévoit de se transformer en fédération, et ce, avant fin 2017. Dans l’immédiat, et en attendant cette mutation, la nouvelle équipe procèdera à l’amendement des statuts par «des changements purement techniques, sans incidences ni sur les structures des statuts ni sur le mode de fonctionnement de l’association», a indiqué l’Amith qui a organisé mercredi dernier ses assemblées générales (AGO et AGE) portant sur la modification des statuts, la présentation de l'équipe et de la feuille de route. Et c’est désormais Karim Tazi (Folly Fashion) qui préside aux destinées de l’Association, succédant à El Mostafa Sajid, et ce, depuis juin dernier, pour un mandat de deux ans. Il est secondé par Abdelhai Bessa en tant que vice-président général.
Le nouveau projet de l’Amith s’articule autour de 5 mégapôles, 6 écosystèmes et la confirmation des spécificités régionales, est-il indiqué, lors de l’assemblée générale de l’association. Les 5 pôles sont : Formation, innovation et expertise ; Marché local et TPE ; Promotion et communication ; Veille, compétitivité et accompagnement des membres ; et Bonne gouvernance, relations institutionnelles et sociales.
Les 6 écosystèmes sont, quant à eux, Fast Fashion, Maille, Denim, Distributeurs industriels de marques nationales, Textile de maison et Textile à usage technique (TUT).
Trois de ces écosystèmes sont déjà conclus, avec 57 «locomotives» permettant la création de 44.000 emplois et devant générer un chiffre d’affaires de 6,3 milliards de DH, selon l’Amith. Trois autres sont en phase de signature, avec 20 «locomotives», 16.835 emplois et un chiffre d’affaires de 8,4 milliards.
De plus, «un dispositif d’aides inédit pour les acteurs hors “locomotives” des 6 écosystèmes cibles» est prévu avec un objectif 46.000 emplois additionnels, indiquent les responsables de la future fédération.
