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L'effet Brexit plus significatif les prochains mois

Les immatriculations de voitures particulières neuves dans l'UE ont progressé de 6,9% en juin, alors que le Royaume-Uni a légèrement reculé. Le Brexit commencerait à peser les prochains mois.

L'effet Brexit plus significatif les prochains mois
La France, troisième en volume, s'est contentée d'une progression de 0,8% tandis que le Royaume-Uni a chuté de 0,8%.

Les immatriculations de voitures particulières neuves dans l'Union européenne (UE) ont progressé de 6,9% en juin, mais ce rythme aurait été encore meilleur si le Royaume-Uni, deuxième marché automobile de l'UE, n'avait pas légèrement reculé lors du mois du «Brexit», souligne l’AFP. Renault a brillé avec 20,2% d'unités supplémentaires mises sur les routes par rapport à juin 2015, tandis que son concurrent PSA a marqué le pas et s'est replié de 0,6%, a indiqué vendredi l'Association des constructeurs automobiles européens (ACEA), cité par l’agence française. «Le marché a absorbé 1,46 million d'unités le mois dernier, proche du niveau de juin 2007, avant la crise». Il doit essentiellement son dynamisme au premier pays automobile du vieux continent, l'Allemagne (+8,3%).

L'Italie (+11,9%) et l'Espagne (+11,2%), de taille plus modeste, ont contribué à la tendance. La France, troisième en volume, s'est contentée d'une progression de 0,8% tandis que le Royaume-Uni a chuté de 0,8% le mois où les Britanniques ont voté par référendum sur leur départ de l'UE. Les professionnels ont refusé de parler de lien de cause à effet, mais juin a marqué une rupture dans une tendance de croissance depuis octobre 2015. «A fin juin, le Brexit n'y est pour rien», s'agissant de livraisons de voitures commandées avant le résultat, explique à l'AFP Jean-François Belorgey, expert chez EY. Le cabinet de consultants IHS, après le «Brexit», a révisé à la baisse ses prévisions de croissance du marché automobile pour l'année en cours, tant au Royaume-Uni que dans l'UE. Selon Belorgey, l'incertitude créée par cette situation risque en effet de peser dans les mois qui viennent, tant sur l'accès aux capitaux des filiales bancaires des constructeurs que la confiance des consommateurs. Les +6,9% de juin signalent une baisse de rythme par rapport au début de l'année, mais la croissance du marché européen reste solide sur le premier semestre, à 9,4%, presque le double du pronostic de l'ACEA (+5%) pour 2016.
En six mois, 7,84 millions de voitures neuves ont été immatriculées contre 13,7 millions pour tout 2015. 

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