L’Italie s’est présentée à l’Euro qu’organise la France dans un climat de scepticisme. Maintenant au vu de ses prestations lors du premier tour et face à l’Espagne, la Squadra Azzura devient une favorite pour le titre. La tactique adoptée devant l’Espagne, double champion d’Europe (2008, 2012), a brouillé les cartes de Vicente del Bosque. À la demi-heure de jeu, un mauvais renvoi de David de Gea permet à Giorgio Chiellini d’ouvrir le score (33e). Les choses se corsent pour les Espagnols qui tentent de revenir dans le match, mais se heurtent à une défense en fer. En deuxième période, les Italiens exploitent à merveille les espaces laissés par la Roja. Tandis que Gigi Buffon multiplie les arrêts en réflexe. Comme face à la Belgique, les Italiens attendent le temps additionnel pour sceller le score, grâce à Graziano Pellè.
Deuxième «Brexit» de l’Angleterre en une semaine
Dans l’autre match de la soirée, l’Islande a créé l’exploit majeur de ce tournoi, en éliminant l’Angleterre
(2-1). Méconnaissables, les hommes de Roy Hodgson bénéficient d’un penalty dès la 4e minute, transformé par Wayne Rooney. Mais les Nordiques n’attendent que six minutes avant d’égaliser, grâce à un mouvement maitrisé après une longue touche. Sonnés, les Anglais encaissent une nouvelle réalisation à la 18e minute par Ragnar Sigurdsson. La suite du match est une véritable leçon de solidarité donnée par les Islandais aux Anglais, mais aussi à la France, prochain adversaire des «Vikings». Deux ans après avoir quitté le Mondial 2014 dès le premier tour, l’Angleterre se fait éjecter de l’Euro 2016 et le doute est déjà bien installé dans le pays où le football est né.
