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Cette nouvelle structure vient combler un vide sidéral en matière d’offre de logements aux étudiants provenant notamment des provinces de Kénitra, Sidi Slimane et Sidi Kacem. Étalée sur une superficie de 10.000 m², cette nouvelle résidence universitaire est d'une capacité d'accueil de plus de 1.400 lits. Elle dispose de 636 logements équipés, d'espaces adaptés aux étudiants à besoins spécifiques, de dépendances, dont des salles d'études, une bibliothèque, une salle de sport, des restaurants, un café, une épicerie, un dispensaire, une salle de prière, un jardin et un parking.
Dans une déclaration à la presse, Jamila El Moussali, la ministre par intérim de l'Enseignement supérieur, a tenu à préciser que ce nouvel édifice universitaire s'inscrit dans le cadre du renforcement des infrastructures d’hébergement des étudiants. Elle n’a pas manqué de rappeler les efforts consentis dans ce sens au niveau national, en déclarant que ces projets ont largement contribué à élargir la capacité d'hébergement des étudiants des cités universitaires publiques, passant ainsi de 38.000 lits en 2011 à 58.000 en 2016, en plus des 20.000 autres lits du secteur privé. Ce chiffre important est appelé à croître pour répondre à la demande de plus en plus pressante, a-t-elle dit en substance. À cet égard, la ministre a déclaré que l'État encourage les partenariats avec les investisseurs privés en vue de promouvoir les structures d'accueil des étudiants, en particulier en faveur de ceux provenant des régions éloignées, avec des prix appropriés.
Le président du conseil municipal de Kénitra, Aziz Rabbah, a pour sa part a déclaré que les infrastructures d’accueil des étudiants dans la capitale du Gharb sont nettement en deçà des besoins des étudiants des facultés et des grandes écoles de l’Université Ibn Tofaïl. Chiffres à l’appui, il a rappelé que le nombre des étudiants a augmenté au cours des dernières années de manière sensible, passant de 14.000 à 50.000 lors de la dernière décennie. Cet état de fait, précise-t-il, a amené le ministère de tutelle à penser à élargir les infrastructures d’accueil et à s’ouvrir sur le secteur privé. Il s’agit, affirme-t-il, d’une deuxième expérience au niveau de la ville de Kénitra, après celle du groupe Chaabi qui a contribué à soulager la pression en matière d’infrastructures d’accueil et d’hébergement universitaire.
