Un partenariat stratégique devait être scellé hier, à l’heure où nous mettions sous presse, entre la Chine et la République tchèque. Objectif : renforcer les investissements chinois dans le pays, sur fond de protestation des défenseurs des droits de l’Homme. Au programme également, la signature de différents mémorandums d’entente. Cette visite officielle du Président chinois a aussi pour but de dévoiler les nouveaux investissements, dont le montant s’élève à environ 45 milliards de couronnes (1,66 milliard d’euros), souligne l’AFP. À noter que le groupe chinois CEFC avait déjà récemment investi en République tchèque quelque 20 milliards de couronnes (740 millions d'euros), suite à une série de contrats avec notamment la première compagnie aérienne charter tchèque Travel Service, le cinquième brasseur du pays et deux groupes médiatiques.
Cette 6e plus grande entreprise privée chinoise a également pris une part majoritaire dans le Slavia Prague, gloire du football tchèque. Du côté des défenseurs des droits de l'Homme tchèques, les critiques ont été plus qu'acerbes envers le président Zeman, sévèrement critiqué par ses contestataires pour sa politique jugée trop favorable à la Chine et à la Russie.
