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La cité déclarée ville sans bidonvilles

Le ministre de l’Habitat et de la politique de la ville, Nabil Benabdellah, a présidé, jeudi dernier, la cérémonie de déclaration de la ville de Sidi Slimane sans bidonvilles.

La cité déclarée ville sans bidonvilles
La déclaration de Sidi Slimane ville sans bidonvilles entre dans le cadre de l’exécution du programme portant le même nom lancé en juillet 2004.

La ville de Sidi Slimane a été déclarée, jeudi dernier, la 56e ville sans bidonvilles du pays. Une enveloppe de 214.725 millions de DH aura été nécessaire pour la réalisation de ce programme, dont une contribution du Fonds de solidarité habitat et intégration urbaine de l’ordre de 110.225 millions de DH. «La déclaration de la ville de Sidi Slimane sans bidonvilles est le fruit de l’engagement et de l’adhésion effective des différents partenaires signataires du contrat, à savoir le ministère de l’Habitat, les autorités locales, les instances élues, les associations et les amicales», indique un communiqué du ministère de l’Habitat et de la politique de la ville.
En ce sens, le contrat de la ville de Sidi Slimane sans bidonvilles portait sur le traitement des bidonvilles et l’amélioration des conditions de vie des populations de 13 quartiers non réglementaire (Jbirate Laâouad, douar Jdid, Oulad Al-Ghazi, Oulad Ziane, Lahjoura, douar Lorka , douar Ouled Bourenja, douar Laghlalta, douar Laâouad, douar Frimane, Abdesslamia, Sodea et souk Laqdim).

Selon le ministère, ces quartiers abritaient 5.904 ménages, dont 2.012 ont bénéficié de lots de terrains pour relogement et 3.892 ont bénéficié du programme de restructuration. «Avec la déclaration de la ville de Sidi Slimane sans bidonvilles, le ministère poursuit son engagement dans le processus de l’exécution du Programme national Villes sans bidonvilles, vu son impact positif sur les conditions de vie des ménages bénéficiaires. Une réalité prouvée par l’enquête nationale menée par le ministère sur l’évaluation de l’impact des programmes de lutte contre l’habitat insalubre sur l’amélioration des conditions de vie des ménages concernés», souligne la même source.

L’enquête en question fait ressortir que 97,5% des ménages bénéficiaires reconnaissent avoir retrouvé de la stabilité dans leur logement, tandis que plus de 90% font preuve de satisfaction quant à l’accès aux réseaux d’eau potable, d’électricité, d’assainissement liquide et du service de collecte des ordures ménagères. «Ladite enquête a aussi démontré une baisse significative du taux de pauvreté, du taux de chômage et une diminution de l’incidence des maladies», rapporte le communiqué, soulignant que «ces indicateurs positifs ne peuvent qu’inciter l’État, les autorités locales, les instances élues et la population concernée à fournir davantage d’efforts afin de surmonter les obstacles et les contraintes qui entravent l’avancement du programme dans les différentes villes». 

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