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S’exprimant lors d’une conférence de presse consacrée la présentation de cet événement international, le ministre des Affaires étrangères et de la coopération et président de la COP 22, Salaheddine Mezouar, a souligné que la Conférence des Nations unies sur le climat (COP 22) est un événement historique important. Cette réalisation constitue l’objectif ultime des efforts déployés par le Maroc et la France qui a présidé la COP 21, a-t-il dit, ajoutant que l’envoi d’un message politique fort pour la mise en œuvre des engagements internationaux visant à lutter contre le réchauffement climatique en est la meilleure illustration.
La COP 22 s’inscrit dans le cadre de la continuité des actions lancées à Paris pour l’accélération du processus d’élaboration d’un cadre réglementaire, a-t-il indiqué, notant qu’une feuille de route claire des pays développés pour la mobilisation de 100 milliards de dollars annuels d'ici à 2020 est prévue lors de la COP 22 dans le but de soutenir l'action climatique dans les pays en développement. Mezouar a, de même, souligné que le conclave de Marrakech sera une occasion propice pour la confirmation des engagements visant à apporter le soutien nécessaire des pays africains afin qu’ils puissent relever le défi des changements climatiques et réaliser le développement durable escompté.
Pour sa part, le commissaire de cet événement planétaire, Abdelâadim Lhafi a fait savoir que le processus d’approbation par les États de l’Accord de Paris entré en vigueur avant la tenue à Marrakech de la COP 22 est appelé à s’inscrire impérativement dans la continuité, ajoutant que vu sa vocation universelle la COP 22 constitue une plate-forme idéale pour tous les États, invités à s’inscrire concrètement dans le processus de lutte contre les changements climatiques et le réchauffement mondial et prendre position en matière de développement durable. S’agissant de la question du réchauffement climatique, Lhafi n’a pas manqué à souligner que le Sommet de Fès pour la Conscience Climat, tenu jeudi, avait pour objectif de traiter la question du phénomène climatique d’un point de vue éthique à travers particulièrement la solidarité entre les générations actuelles et futures tout en interpelant les patrimoines spirituels et les consciences éthiques dans leur diversité pour élaborer les bases d'une nouvelle conscience écologique partagée.
De son côté, le responsable du pôle Société civile du Comité de pilotage de la COP 22, Driss El Yazami, a mis l’accent sur l’importance du rôle de la société civile dans le soutien des initiatives visant à mettre en œuvre les objectifs de l’accord de Paris, notant que les secteurs public et privé, ainsi que la société civile sont appelés à travailler main dans la main en vue de concrétiser ses engagements internationaux.
Selon El Yazami, la COP 22 sera marquée par une forte mobilisation de la société civile avec la participation de près de 3.330 organisations relevant dans leur majorité du continent africain avec pour objectif commun renforcer la sensibilisation et soutenir les initiatives des acteurs gouvernementaux et non gouvernementaux de par le monde quant aux questions environnementales.
Le responsable du pôle partenariat public/privé au sein du Comité de pilotage de la COP 22, Said Mouline a, quant à lui, estimé que l’implication de tous les acteurs économiques publics et privés s’avère nécessaire pour garantir le succès de cet évènement planétaire à travers un partenariat public-privé visant la concrétisation de leurs décisions en relation avec la lutte contre les changements climatiques et la protection de l’environnement.x Les entreprises marocaines sont actuellement appelées à s’inscrire dans cette nouvelle dynamique écologique et socioéconomique mondiale, a-t-il dit, rappelant que le secteur privé avait participé avec un engagement ferme aux négociations sur le climat depuis 1994.
