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La Corée du Sud revoit à la baisse sa prévision de croissance 2017

Alors que la Banque centrale sud-coréenne table sur une progression de 2,8% du PIB, le gouvernement a révisé à la baisse la prévision de croissance du pays en 2017. Pour cause : la dégradation de la demande intérieure et le ralentissement du marché du travail.

La Corée du Sud revoit à la baisse  sa prévision de croissance 2017
Le gouvernement prévoit une hausse de 2,9% des exportations l'année prochaine, mais le ministère des Finances estime que la concurrence de plus en plus forte avec le Japon et la Chine constitue des risques pour la reprise de l'export.bPh. AFP

Révision à la baisse de la prévision de croissance de la Corée du Sud pour 2017. Une annonce qui vient suite à la dégradation de la demande intérieure et au ralentissement du marché du travail, deux tendances qui freinent la reprise de la quatrième économie d’Asie. «La restructuration des secteurs clés du transport maritime et de la construction navale devrait peser sur l'emploi l'an prochain et la consommation risque de ralentir en raison des incertitudes intérieures et internationales», souligne Reuters. Le scandale politico-financier qui a abouti à un vote de destitution de la présidente Park Geun-hye a eu pour effet une nette dégradation de la confiance des consommateurs et des entreprises : l'indice du moral des ménages est tombé à son plus bas niveau depuis sept ans et demi.

Le gouvernement ne prévoit plus désormais qu'une croissance de 2,6% en 2017, contre 3% attendus jusqu'à présent, tandis que la banque centrale table sur une progression de 2,8% du produit intérieur brut (PIB), a déclaré le ministère des Finances. Dans ses orientations pour l'année à venir, la Banque de Corée estime que l'économie est exposée à des risques baissiers liés à l'incertitude politique, et assure qu'elle maintiendra une politique monétaire accommodante. Concernant le commerce extérieur, le gouvernement prévoit une hausse de 2,9% des exportations l'année prochaine, mais le ministère des Finances estime que les politiques protectionnistes évoquées aux États-Unis et la concurrence de plus en plus forte avec le Japon et la Chine constituent des risques pour la reprise de l'export. Il ajoute que si la conjoncture ne s'améliore pas, il pourrait plaider en faveur d'un collectif budgétaire en cours d'année afin de soutenir l'activité économique. 

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