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Les travaux de la deuxième assemblée générale de la Fédération atlantique des agences de presse africaines (FAAPA) se sont clôturés vendredi dernier à Casablanca. Ces travaux de deux jours, 8 et 9 décembre, ont été ponctués par l’adoption à l’unanimité des rapports moral et financier. Le rapport moral, présenté par le secrétaire général de la FAAPA, Mohamed Anis, a porté notamment sur le bilan 2016, l’organisation de sessions de formation et la tenue des réunions de l’assemblée générale et du conseil exécutif de façon régulière. Il a également évoqué des données relatives au renforcement des instances de la FAAPA, à la conclusion de partenariats au niveau continental et international et aux contributions des agences membres pour l’alimentation du portail de la Fédération. En outre, le rapport financier a porté sur les contributions des agences, appelant les membres à honorer leurs engagements.
Khalil Hachimi Idrissi, président de la Fédération, avait indiqué jeudi que les agences de presse africaines devaient œuvrer ensemble pour favoriser l'établissement de partenariats visant à consolider le dialogue et à renforcer les liens d'une coopération fructueuse dans le but de contribuer à faire du continent africain un carrefour de rencontres et de compréhension entre les différentes cultures et civilisations. Les agences de presse africaines sont aujourd'hui appelées à œuvrer, plus que par le passé, à l'intensification des échanges d'informations et de données au moyen du développement de la communication, du transfert de la technologie et de l'échange des expériences, a souligné M. Hachimi Idrissi. Elles sont également appelées à jouer pleinement le rôle qui leur échoit afin de consolider le dialogue, éviter les malentendus et les incompréhensions, et contribuer à transformer le continent africain en une région privilégiée d'échanges et de coexistence, a ajouté M. Hachimi Idrissi, également directeur général de la MAP. À rappeler que le comité exécutif de la FAAPA s’est réuni mercredi à Casablanca sous la présidence de M. Hachimi Idrissi.
Il est à noter également qu’en marge des travaux de la deuxième assemblée générale de la FAAPA, plusieurs conventions de partenariat ont été signées, vendredi à Casablanca, entre des Agences de presse membres de la Fédération. Ces conventions visent à renforcer la coopération et l’échange entre les agences membres, notamment au niveau de la qualification des ressources humaines, et ce par la dynamisation de la communication et du dialogue multilatéral. Elles visent également à booster le rendement des journalistes en leur offrant les moyens leur permettant d’accompagner les mutations que connait la scène médiatique africaine et internationale. Parmi ces conventions figurent celle conclue entre la MAP et l’Agence nigériane de presse (NNA) et celle liant l’Agence de presse tchadienne, d’une part, aux agences de presse du Congo Brazzaville, du Gabon, du Niger et du Bénin, d’autre part.
L’Agence ivoirienne a signé des conventions avec les agences de presse togolaise, libérienne, gabonaise et nigérienne, alors que l’Agence béninoise d’information a conclu des conventions avec ses homologues gabonaise, nigérienne et sénégalaise. D'autres conventions ont lié l’Agence gabonaise de presse à ses homologues du Togo et du Congo Brazzaville et l’Agence sénégalaise aux agences du Togo, de la Guinée-Bissau et du Burkina Faso. Une autre convention a lié l’Agence du Burkina Faso et son homologue du Niger, alors que l’Agence libérienne d’information a conclu un accord de partenariat avec son homologue du Nigeria. Les travaux de la deuxième assemblée générale de la Fédération atlantique des agences de presse africaines ont été marqués par ailleurs par l'adoption à l’unanimité de la charte d’éthique et de déontologie de la Fédération. Cette charte est fondée sur le principe du pluralisme et du souci d’équilibre dans le traitement et la recherche de l’information. Il s’agit également de ne jamais confondre information et publicité, de s’interdire l’outrage et la diffamation des individus et de respecter le principe de la présomption d’innocence. La charte stipule également la nécessité de s’assurer de toute information avant sa diffusion et de ne pas manipuler les photos de sorte à dénaturer les faits.
