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Initiée dans le cadre de la Conférence sur le climat (COP 22), cette exposition collective, initiée sous le slogan «L’art et l’environnement : l’avenir de l’homme», brille par la présence de sept illustres artistes que sont Valérie Herbin, Romain Froquet, Nikodem, Miss Mirza, Claudine Lavit, Yan Lepinay et Pleks qui interprètent merveilleusement l’éveil et l’urgence de prendre soin de notre planète Terre à l’heure où l’on assiste, impuissant, à un véritable massacre de la nature. Aux yeux de son initiatrice, Catherine Celton, l’exposition se veut un hommage à la COP 22 qui est un événement de grande envergure et une opportunité pour mettre en valeur le Pop Art et le Street Art, un art ludique et fort à travers lequel l’aréopage d’artistes souligne l’importance et le rôle de notre Mère Nature au quotidien.
En effet, chaque artiste a abordé un thème particulier ayant trait à l’environnement. Il y a Valérie Herbin qui fait des photos absolument incroyables et qui, amoureuse de la Terre et de la lumière, nous livre, au travers de ses photographies, un regard rare sur notre Mère Nature. Née à Paris et vivant à Casablanca depuis 17 ans, elle n’a pas choisi cette destination par hasard dans la mesure où le Royaume est pour elle un pays de lumière et de couleurs exacerbées. Même si la lumière est le dénominateur commun de sa peinture et ses photographies, le contraste est surprenant. Sa peinture serait ce qui lui reste d’urbain : taggeuse à la bombe sur bois ou toile. Multipliant les interventions de la rue aux galeries, Nikodem, quant à lui, a une réputation d’artiste inclassable qui lui vient de la multitude des supports et des techniques employées. Il est à la fois graphiste, illustrateur, graffitiste, street’artiste et sérigraphiste. Dans la même lignée, on trouve Pleks qui est un artiste-peintre issu de la culture graffiti et un tatoueur de grande renommée. Ses divers rencontres et voyages lui ont permis d’acquérir aussi bien des expériences que des techniques qui mettent en exergue la qualité de son travail.
Les œuvres exposées rendent également hommage à l’art urbain sous toutes ses formes. C’est ainsi que Miss Mirza trouve son inspiration au sein même de la société qui l’environne tantôt réalisant de douces esquisses de BD, tantôt interprétant avec humour une satire de notre monde urbain. Intrigant par les représentations et la gestuelle de son travail, Romain Froquet se distingue par un art qui se rattache au courant de l’abstraction contemporaine inspiré par une vision à la fois géométrique et organique. Il convient de signaler que la soirée du vernissage de cette exposition a été marquée notamment par la vente aux enchères d’une œuvre dénommée «La Sardine», chalutier parti pêcher le poisson et qui ne trouvera dans son filet que pollution de notre Mère Nature et un requin-chagrin. L’argent récolté a été versé au profit de l’Association «Darngh» pour le développement durable et rural d’Amizmiz pour la restauration d’une école primaire.
