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La RADEEMA impliquée corps et âme dans la COP 22

S’il y a une entité professionnelle publique à Marrakech qui s’est mobilisée corps et âme et qui a consenti des efforts inlassables en vue de préparer comme il se doit la 22e Conférence des parties à la Convention-cadre des Nations unies sur le changement climatique (COP 22), c’est sans aucun doute la Régie autonome de distribution d’eau et d’électricité de la cité ocre (RADEEMA).

La RADEEMA impliquée corps  et âme dans la COP 22
À travers son programme d’investissement et conformément aux contrats-programmes conclus avec l’État, la Régie a initié des projets d’envergure dans l’optique de répondre aux besoins et attentes des habitants de la cité ocre.

Soucieuse d’apporter sa pierre à l’édifice et de contribuer aux efforts tendant à faire de Marrakech une vitrine mondiale à l’occasion de ce grand Sommet planétaire, la Régie s’est lancée dans de nombreux projets ambitieux en termes à la fois de protection de l’environnement et d’efficacité énergétique.
Selon le directeur du département Ingénierie et Investissement à la RADEEMA, Adil Daoudi, les projets inhérents à l’adaptation au changement climatique ont porté sur des volets ayant trait notamment à la protection de l’environnement, à la réutilisation des eaux usées, à l’amélioration de la qualité des réseaux d’eau potable et au renforcement des infrastructures existantes aussi bien d’électricité, d’eau potable que d’assainissement. À travers son programme d’investissement et conformément aux contrats-programmes conclus avec l’État, la Régie a initié des projets d’envergure dans l’optique de répondre aux besoins et attentes des habitants de la cité ocre, tout en veillant à accompagner la ville aux plans touristique, économique et social, a-t-il dit dans un entretien accordé au journal «Le Matin».

La réalisation dont la RADEEMA est la plus fière reste la Station d’épuration des eaux usées (STEP) qui s’intègre parfaitement dans la logique d’adaptation au changement climatique. Premier du genre au niveau du continent africain, ce projet, inauguré en décembre 2011 par S.M. le Roi Mohammed VI et qui a mobilisé un investissement de 1,23 milliard de dirhams, s’insère dans le grand programme de traitement et de réutilisation des eaux usées destiné notamment à impulser la politique nationale en matière de sauvegarde de l’environnement et de préservation des ressources hydriques, a-t-il précisé. Cette infrastructure novatrice au service du développement durable fait aujourd’hui de Marrakech une ville modèle en matière d’épuration et constitue la pierre angulaire du programme de gestion intégrée des ressources en eau. Réalisé dans la perspective de mobiliser jusqu’à 33 millions de mètres cubes par an d’eaux épurées, ce projet est d’ailleurs en phase avec l’Accord de Paris dont l’entrée en vigueur est prévue ce vendredi 4 novembre, a fait observer M. Daoudi. Et d’ajouter que d’autres projets sont en perspective, dont celui de l’extension de la STEP en vue d’accroître sa capacité de traitement de 35% pour qu’elle puisse couvrir jusqu’à 2030 et dont le coût d’investissement est estimé à 246 millions de dirhams.

Les autres chantiers programmés portent, entre autres, sur le séchage solaire des boues et la construction d’un réservoir au nord de la ville qui recevra en 2018 les eaux provenant du barrage «Al-Massira» et aussi un poste de livraison d’électricité. Il a également fait savoir qu’un troisième contrat-programme liant la RADEEMA à l’État et couvrant la période 2017-2021 est en cours de préparation. Ledit contrat-programme prévoit un investissement de l’ordre de 1,8 milliard de dirhams. Pour ce qui est de la réutilisation des eaux usées traitées pour l’irrigation des parcours du golf, M. Daoudi a signalé que huit greens sont déjà arrosés par des eaux épurées dans le cadre d’une approche participative, autrement dit un modèle de partenariat public-privé. Il convient de rappeler que la RADEEMA, qui sera présente à la COP 22 à travers un stand monté dans la Zone verte du site Bab Ighli, avait remporté, en février dernier, le premier Prix dans la catégorie «Environnement et Biodiversité» lors de la sixième édition des Trophées du tourisme durable, et que son projet de la STEP a été certifié «Mécanisme de développement propre» par les Nations unies.

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