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Lancement de la mise en œuvre de la vision stratégique de la réforme

La mise en œuvre de la vision stratégique de la réforme du système éducatif est belle et bien lancée. Plus de 26 projets stratégiques ont été élaborés par le ministère de l’Éducation nationale pour décliner le contenu de cette vision. Parallèlement à cela, des mesures sont prises pour améliorer la qualité de l’enseignement à court terme.

Lancement de la mise en œuvre de la vision stratégique de la réforme
Selon M. Belmokhtar, les nouveaux projets stratégiques s’articulent autour de quatre axes.

Vingt-six projets ont été retenus pour décliner la vision stratégique pour la réforme du système éducatif au Maroc. C’est ce qu’a déclaré le ministre de l’Éducation nationale, Rachid Belmokhtar, lors d’un point de presse organisé mardi dernier à Rabat pour présenter les actions et mesures entreprises par son département pour mettre en œuvre la vision stratégique de la réforme du système éducatif. Selon M. Belmokhtar, les nouveaux projets stratégiques s’articulent autour de quatre axes, à savoir l’équité et l’égalité des chances, la garantie de la qualité de l’enseignement pour tous, la promotion de l’individu et de la société, le renforcement de la gouvernance et la bonne conduite du changement. Ces axes représentent, pour rappel, les quatre chapitres de la vision stratégique.

Selon le ministre de l’Éducation nationale, la mise en œuvre de ces projets sera accompagnée par le lancement de nouvelles mesures à court terme visant à améliorer la qualité de l’enseignement, à l’image des mesures prises lors de la rentrée scolaire 2015-2016 et qui avaient concernés, rappelons-le, l’amélioration des curricula des quatre premières années primaires dans 800 écoles primaires pilotes, le renforcement des seuils de passage intercycles de sorte à hisser le niveau des élèves et le renforcement des langues étrangères.
La question des langues constitue justement un grand défi que le département de M. Belmokhtar entend relever. Selon le ministère, l’approche de l’enseignement des langues adoptée actuellement a montré ses limites, malgré le crédit heures important accordé à l’enseignement des langues (400 heures dans l’enseignement secondaire).

Pour surmonter cette situation, M. Belmokhtar propose donc d’adopter une nouvelle méthode qui repose sur l’adoption du français comme langue d’enseignement, notamment des matières scientifiques et technologiques, parallèlement à la réduction du crédit heures dédié essentiellement à l’apprentissage de ces langues au lycée. «Le français et l’anglais sont censés devenir des langues pour l’enseignement d’autres matières et non des langues enseignées», insiste M. Belmokhtar. Pour y parvenir, le ministre propose donc de réduire le volume des heures dédiées à l’enseignement des langues au lycée tout en renforçant ce crédit des heures au collège dans le but de garantir une meilleure maîtrise des langues dès le jeune âge. «Nous allons commencer par renforcer l’enseignement des langues au collège, et procéder de la même manière au primaire», souligne le haut responsable. Cette mesure sera accompagnée par le renforcement de l’enseignement des langues dans les Centres de formation des enseignants. L’idée est de parvenir à former à long terme des enseignants qui disposent d’un bon niveau en français et en anglais parallèlement à la matière enseignée.

Le département de l’Éducation nationale table par ailleurs sur l’amélioration du système d’évaluation des élèves et de leurs enseignants à travers l’adoption de la courbe de Gauss, une méthode appliquée à la notation des élèves. Concrètement, il s’agit d’évaluer les élèves au début de chaque rentrée scolaire et d’effectuer le même exercice à la fin de l’année afin de mesurer la progression de chaque élève et partant le rendement de son enseignant. L’évaluation concernera également les établissements scolaires. Une équipe chargée de cette évaluation sera mise en place à cet effet. Elle sera composée d’inspecteurs pédagogiques et administratifs qui effectueront des visites à différents établissements scolaires pour évaluer leur niveau en termes de gestion et de bonne gouvernance. 

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