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Les travaux d’aménagement de ce site vierge de 25 hectares, qui ont été confiés au consortium «GL Events Services» pour 451 millions de dirhams, devraient prendre fin à la mi-octobre prochain. Les entreprises marocaines assureront quelque 60% des travaux aussi bien d’aménagement que d’équipement. S’exprimant à cette occasion, M. El-Hafi a souligné que la ville de Marrakech disposait de tous les atouts à même d’assurer pleine réussite à cette manifestation planétaire à laquelle sont attendus pas moins de 25.000 participants des quatre coins du globe. Lui emboîtant le pas, le chef du pôle logistique et de sécurité, Abdessalem Bekrate, a fait savoir que le site de Bab Ighli sera équipé des dernières techniques de communication et de moyens logistiques, tout en restant fidèle aux spécificités de l’architecture marocaine. Et d’ajouter que ce forum international sera l’occasion pour mettre en avant les progrès accomplis par le Royaume dans différents domaines et plus particulièrement en matière d’énergies renouvelables et de lutte contre les effets du changement climatique.
Aux yeux du directeur général de «Capital Events», société en charge de l’élaboration du projet, Adil Lazrak, ce chantier, dont l’aménagement respecte scrupuleusement les aspects environnementaux, met en évidence la culture et le riche patrimoine immatériel du Maroc de façon à refléter l’identité nationale. Ce projet grandiose est appelé aussi à conforter la place pionnière de Marrakech dans l’organisation des grands rendez-vous internationaux, a-t-il dit. Dans le même sillage, l’architecte Tarik Oualalou a estimé que contrairement à la COP 21 à Paris où l’expression du projet partait d’infrastructures existantes, «ici, nous partons de zéro, ce qui est à la fois une contrainte certes, mais avec une dimension libératoire». Il faut alors, a-t-il expliqué, concevoir une scénographie qui peut se réaliser rapidement, avec un important impact en termes d’identité, car l’enjeu est bel et bien le rayonnement du Maroc dans le concert des Nations. En prévision de la COP 22, Marrakech est en train de changer et de se transformer. Elle est devenue un grand chantier. De nombreux projets sont en cours, dont la rénovation du parc de l’éclairage public, l’alimentation de la ville en électricité verte, la mise en circulation de bus et de navettes électriques hybrides et l’aménagement de jardins thématiques. En effet, l’heure est à la mobilisation pour assurer plein succès à ce Sommet mondial censé freiner les évolutions du dérèglement climatique qui menacent nos sociétés et nos économies.
