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Grâce à une quatrième victoire de rang et malgré l’absence de Neymar, le Brésil a pris les commandes des éliminatoires sud-américaines de la Coupe du monde, Russie 2018. La «Seleçao» a remporté un succès relativement facile sur le terrain du Venezuela (2-0) et pointent à la première place avec 21 points, récoltés après dix journées où ils n’ont concédé qu’une seule défaite en début de ces éliminatoires. Très vite, Gabriel Jesus ouvre le score pour la «Canarinha» (8e), en exploitant un mauvais dégagement du keeper adverse, puni par un lob subtil. Peu après la pause, Willian double la mise (53e), avant que la rencontre ne soit interrompue pendant près de 20 minutes en raison d’une défaillance des projecteurs du stade de Merida. Grâce à ce 15e succès, le Brésil se met à l’aise, avant d’accueillir l’Argentine en novembre pour le choc de l’Amérique latine. Contrairement à leur rival éternel, rien ne va plus pour les Argentins.
Privée de Lionel Messi, blessé, l’Albiceleste s’est inclinée face au Paraguay (0-1) et a quitté la pelouse du stade de Cordoba sous les sifflets de son propre public, pourtant venu en nombre. Les Argentins se font cueillir à froid à la 17e minute, lorsque l’un des deux jumeaux Romero sert Derlis Gonzalez, qui file tout droit vers les buts et ne pardonne pas à Sergio Romero son mauvais placement au premier poteau. La suite du match a été un récital défensif des coéquipiers de Justo Villar, qui bloque un penalty d'Agüero, alors que les coéquipiers de Javier Mascherano, qui ont terminé le match avec 6 attaquants, n’ont pas trouvé la brèche, malgré 15 tirs au poteau. Les statistiques ne font que confirmer la réalité : avec Messi dans les rangs, l’Argentine a remporté quatre victoires. Sans la «Pulga», l’Albiceleste ne s’est jamais imposée.
À Barranquilla, le choc de la soirée entre la Colombie et l’Uruguay a vu les deux équipes se quitter sur un match nul passionnant (2-2). Après un quart d’heure de jeu, Abel Aguilar ouvre la marque pour les locaux, mais Cristian Rodriguez rétablit la parité avant la demi-heure (27e). Le match est débridé et à la 73e minute, Luis Suarez se fabrique un but à lui tout seul, en exploitant la bourde de Zapata et en battant le keeper adverse depuis un angle impossible. Tout le monde pense que les hommes de Tabarez rentreront à Montevideo avec les trois points, mais Yerry Mina met tout le monde d’accord d’un joli heading (84e). Dans les autres matchs, on retient la victoire in extremis du Chili grâce à un doublé d’Arturo Vidal face au Pérou (2-1). À La Paz, l’Équateur a décroché le match nul (2-2). Le doublé d’Enner Valencia, répondant à celui de Pablo Escobar.
