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Le Festival Gnaoua poursuit les rencontres musicales inédites

Supervisées par les directeurs artistiques Abdeslam Alikane et Karim Ziad, les résidences du Festival Gnaoua et musiques du monde seront au rendez-vous pour donner une dimension magique et authentique à cette 19e édition.

Le Festival Gnaoua poursuit les rencontres musicales inédites

Essaouira se prépare à accueillir les grands noms et adeptes de la musique gnaoui. Du 12 au 15 mai, murs, rues, grandes places, petites ruelles, riads, borjs et tous les espaces de la ville respireront les sonorités de l’Afrique et du monde. Des maâlems de tout le Maroc seront présents à la 19e édition du Festival Gnaoua et musiques du monde d’Essaouira. Maâlems Hamid El kasri, Omar Hayat, Abdesslam Alikane, Abdelkebir Merchane, Mohamed Kouyou, Mustapha Baqbou, Allal Soudani, Ahmed Baqbou, Abdenbi El Guedari et bien d’autres animeront les soirées d’Essaouira.
Comme à l’accoutumée, le festival propose des rendez-vous originaux sur la scène Moulay Hassan. «Quand deux formations, plusieurs musiciens, deux univers différents, se rencontrent, s’apprivoisent, s’écoutent, partagent, proposent et créent ensemble, cela donne un rendez-vous inédit, préparé en quelques jours pour le Festival Gnaoua», indique un communiqué du festival. Supervisées par les directeurs artistiques Abdeslam Alikane et Karim Ziad, les résidences du Festival Gnaoua et musiques du monde seront au rendez-vous pour donner une dimension magique et authentique à cette 19e édition.

Ainsi, maâlem Abdeslam Alikane se joindra à Songhoy Blues du Mali pour offrir au festival le fruit d’une rencontre entre la Tagnaouite et ses origines profondes, du centre de l’Afrique. Quand le guembri de maître Alikane rencontre la fougue et la passion du quartet Songhoy Blues, toute la force du blues, funk et des autres genres musicaux héritiers de la musique Gnaoua ensorcèleront la scène Moulay Hassan. Une autre rencontre 100% gnaoui rendra hommage à Mahmoud Guinea. Houssam et Maâlem Mokhtar Guinea se joindront à Doudou N’diaye Rose pour une soirée qui remémorera les grands, les anciens, ceux qui ont tant fait pour la musique, en reprenant les titres phares, les morceaux qui ont été chers et qui ont compté.
Le festival Gnaoua nous a également habitués à ses concerts de fusion où opère la magie de l’improvisation. Le public aura ainsi rendez-vous avec une rencontre entre la musique Gnaoua et le jazz où maâlem Kouyou invite Jeff Ballard Trio à monter sur scène pour une belle démonstration de la rencontre entre l’Afrique et l’Amérique. Dans la même ambiance, le bassiste Jamaaladeen Tacuma, déjà nominé aux Grammy Awards en 1998, se joindra au maâlem Hassan Boussou pour une fusion imprégnée des racines et des origines.

Un concert qui promet des moments forts pour une fusion haute en couleurs et en émotions. Débordant d’énergie et de talent, le jeune gnaoui Mehdi Nassouli revient avec un groupe de femmes qui maîtrisent l’art du flamenco et le revisitent à leur manière. «Las Migas» ont l’intention de donner un concert mémorable imprégné par la force flamenca tout en explorant des sonorités venues d’ailleurs.
Au programme également, une soirée habitée par le pouvoir du folklore marocain où l’art de tagnaouite et le guembri de maâlem Abdelkébir Merchane se marieront aux rythmes effrénés des Issaoua de Fès.
Le maâlem livrera un concert riche en standards tagnaouite avant d’inviter sur scène Issaoua, histoire de pimenter les sonorités et de transformer la place Moulay Hassan en un «dance floor» spirituel géant. 

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