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Le film «Larmes de Satan» bientôt en salles

Après avoir pris part à plusieurs festivals au Maroc et à l’étranger, le film «Larmes de Satan» de Hicham El Jebbari est projeté en avant-première pour les médias, ce soir au Mégarama de Casablanca. Et ce, en prélude à sa sortie nationale, le 26 octobre, dans les salles du Royaume.

Le film «Larmes de Satan» bientôt en salles

«Larmes de Satan», ce premier jet, dans la carrière cinématographique de Hicham El Jebbari, dans le genre long métrage, se distingue par la thématique abordée racontant l’histoire d’un détenu politique après sa sortie de prison, dix-huit ans plus tard, et sa décision de se venger de celui qui était responsable de sa torture en prison. Il s’agit d'un ancien militaire que l’ex-prisonnier pourchasse dans son voyage avec sa famille vers le sud du Maroc. Tout un périple de peur, de violence et de réconciliation. «C’est vrai que les gens me connaissaient à travers les courts métrages et autres projets à la télévision. Mais il faut souligner que “Larmes de Satan” est le premier scénario que j’ai écrit en 2005. Sauf qu’il a fallu beaucoup de temps pour le réaliser. Car c’est un sujet qui a nécessité des recherches pour ne pas commettre des erreurs historiques», explique le réalisateur.

Mais après sa réalisation et sa participation à des festivals, il s’est avéré que cette production n’a pas manqué d’attirer l'attention de différents jurys d’ici et d’ailleurs et de se voir attribuer plusieurs récompenses nationales et internationales. «Le secret réside dans le fait que ce film me tenait à cœur, parce que c’est un sujet qui me touchait personnellement et me rappelait la ville d'Ouezzane quand j’étais encore enfant en classe et où on est venu chercher mon professeur en plein cours pour le mettre en prison. C’est un événement qui m’a profondément marqué».

Ce road-movie d’une durée de 1 h 39, entièrement tourné au sud du Maroc, est interprété par de grands acteurs, notamment Rachid El Ouali, Amal Ayouch, Fatima Zahra Bennacer, Younes Mégri, Ismaïl Abou Kanater, Fatima Zahra Lahrech, Ayman El Jebbari et Fatima Atif. «Il fallait emprunter, d’après le scénario, l’itinéraire des détenus. C’est-à-dire depuis Casablanca, Tadla, Khénifra, Imilchil, Tinghir, jusqu’à Zagora et M’hamid El Ghizlane.
On devait parcourir 170 km pour tourner un plan, puis refaire la même distance pour un deuxième. Et là, je tiens à remercier toute l’équipe qui a coopéré pour la réussite du film», précise El Jebbari qui n’a pas manqué de souligner que le soutien du Centre cinématographique marocain (CCM) était vraiment salutaire, mais pas suffisant. «Le CCM doit savoir que si on recevait plus d’argent, on pourrait faire mieux». En attendant de connaître la réaction du large public (du Megarama de Casablanca, Tanger, Marrakech et Fès) par rapport au film «Larmes de Satan», place à la critique médiatique, après le 20 octobre, que nous souhaitons fructueuse et pleine d’enseignements.

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