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Le financement entre disponibilité et manque de communication

Le gotha des établissements de financement était réuni dans le cadre de la quatrième édition du FITPE pour discuter du financement de la très petite entreprise et de l’auto-entrepreneur. L’objectif : présenter aux entrepreneurs les outils et les mécanismes de financement pour redonner aux deux parties une confiance mutuelle nécessaire au monde des affaires.

Le financement entre disponibilité  et manque de communication
La quatrième édition du FITPE a réuni les différents partenaires responsables du financement des entreprises. Ph. Seddik

Après trois éditions dédiées à promouvoir l’esprit de l’auto-entrepreneuriat et à cerner les contraintes et les besoins des jeunes entrepreneurs, le Forum international des très petites entreprises (FITPE) a fait le choix, pour sa quatrième édition organisée samedi 28 mai à Casablanca, de recentrer le débat sur un élément primordial du processus de création d’entreprises. Il s’agit du financement et de la relation entre l’entrepreneur et les établissements de financement. De prime à bord, les intervenants ont été tous d’accord pour dire qu’il y a là un véritable problème de communication entre les différentes partenaires. Parce que, selon la majorité des intervenants, les outils et moyens de financements mis à la disposition des entrepreneurs sont assez encourageants et peuvent répondre à la majorité des demandes, à condition bien évidemment de présenter un bon dossier à sa banque. Mais d’un autre côté, les entrepreneurs ne sont pas forcément bien informés de tel ou tel service ou possibilité de financement.

En effet, les participants à ce forum ont tenu à présenter une panoplie de produits et de solutions disponibles notamment au niveau de l’accompagnement et du financement de la TPE. Ainsi, au niveau de la Chambre de commerce, d’industrie et de service (CCIS) de Casablanca-Settat, des espaces services ont été créés pour faciliter l’accomplissement des démarches administratives, fiscales, douanières…. Ces espaces seront hissés à un niveau plus professionnel avec la création très prochaine des «help desk» comme l’a annoncé le président de la CCIS, Mustapha Amhal. De son côté, le conseil régional de Casablanca a tenu à rappeler l’implication de la région dans l’émergence d’un tissu organisé de TPME. Le représentant de la Confédération générale des entreprises du Maroc, qui a tout de même déploré la faible participation des représentants de TPE, a rappelé l’importance de ce segment d’entreprises dans le canevas économique national et l’urgence d’établir une classification et de créer des structures qui répondent aux besoins des TPE. Du côté de la direction du Trésor, la TPE représente bel et bien un axe important de la réflexion sur une nouvelle stratégie d’inclusion financière ainsi que l’émergence des business angels et la finalisation de la loi sur le crowfinding.

Les débats ont ensuite porté sur les contraintes et défis à relever pour la promotion de la TPME ainsi que les mesures urgentes à mettre en place pour accompagner ce segment qui représente 92% du tissu entrepreneurial et qui est le premier employeur au Maroc. De manière générale, les acteurs économiques sont conscients de l’importance des défis et agissent pour communiquer mieux avec les entrepreneurs notamment au niveau du financement en mettant à leur disposition des guides pratiques et des centres régionaux d’accompagnement et d’orientation.

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