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Le PAM ne se fixe pas de lignes rouges

Ilyas El Omari était l’invité, mardi dernier à Casablanca, du groupe Medi-Edition (Med-radio, «L’Observateur du Maroc», «Al Ahdath Al Maghribia»). Il s’agissait d‘éclairer toutes les facettes de cet homme politique qui suscite tout à tour admiration et défiance.

Le PAM ne se fixe pas de lignes rouges
S’agissant de son parcours académique, le numéro 1 du PAM n’a pas fait l’effort d’éclairer toutes les zones d’ombre. Ph. AICpress

Présenté par ses partisans comme «le nouvel homme fort» de la scène partisane et par ses détracteurs comme «un intrus poursuivant des fins obscures», le secrétaire général du Parti authenticité et modernité (PAM), Ilyas El Omari, s’est employé, mardi à Casablanca, lors d’une rencontre spéciale organisée par le groupe de presse Medi-Edition, à recadrer les choses et à dissiper quelques ambigüités entourant sa personne. Il s’est présenté comme «un homme politique comme les autres».

Le chef de file du PAM est revenu sur son enfance, son parcours académique et politique, mais aussi sur sa vision de la scène politique marocaine et des prochaines échéances. C'est ainsi que M. Elomari a affirmé que le parti ne s’était pas fixé de lignes rouges pour les alliances futures qui suivront les législatives d’octobre 2016. Le responsable partisan a toutefois souligné que le PAM préférerait faire cause commune avec les partis démocrates et progressistes. Revenant sur les législatives de 2011, M. El Omari, à l’époque responsable de la préparation des élections au sein du PAM, a affirmé que son secrétaire général lui avait signifié que «le parti ne devait pas dépasser les 50 sièges au Parlement». Mais il n’est pas allé plus loin dans les explications. Du coup, on ne peut pas savoir pourquoi, le PAM s’est imposé cette limite et dans quel objectif. Confiant en la force électorale de son parti, M. El Omari n’a pas caché son optimisme. «Même en ne couvrant pas toutes les circonscriptions, l'écart avec le premier parti n’a pas dépassé les 200.000 voix», a-t-il souligné. S’agissant de son parcours académique, le numéro 1 du PAM n’a pas fait l’effort d’éclairer toutes les zones d’ombre. En effet, après avoir confirmé son renvoi de l’école en quatrième année du collège (troisième année de l'enseignement secondaire collégial), il a affirmé avoir fait des études en gestion à partir de 1991, après son recrutement par une entreprise spécialisée dans la vente du papier. Toutefois, il a refusé de confirmer les informations sur son projet de doctorat. Cette information n’est pas intéressante pour l’opinion publique, estime-t-il.

Évoquant ses rapports avec son principal adversaire politique, Abdelilah Benkirane, le secrétaire général du PAM a révélé que leurs relations dataient de plusieurs années. Et à la surprise générale, il n’a pas manqué de faire l'éloge du Chef du gouvernement en le présentant comme «un homme de parole». En effet, les deux rivaux politiques se sont connus dans le monde des affaires. Patron d’une imprimerie à l’époque, M. Benkirane était fourni en papier par Ilyas El Omari. Ce dernier a affirmé même avoir présenté le chef du Parti de la justice et du développement (PJD), à sa petite famille. «Benkirane avait dit à ses proches que si jamais il lui arrivait un malheur et que Ilyas El Omari réclamait ses dettes, il faudrait les honorer», a déclaré M. El Omari suscitant l'étonnement de l'assistance. 

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