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Le philosophe français Edgar Morin à la tête du jury

La Fondation du Festival du cinéma africain de Khouribga (FCAK) organise, du 16 au 23 juillet, la 19e édition de cet événement cinématographique de la ville avec une programmation très variée. La compétition officielle sera couronnée par la remise du Grand Prix du festival Ousmane Sembène.

Le philosophe français Edgar Morin à la tête du jury
Le philosophe français Edgar Nahoum-Morin.

Douze longs métrages africains seront en lice pour la détention des Prix du Festival. Ces productions vont représenter la Tunisie, l’Éthiopie, l’Algérie, la Guinée, l’Égypte, le Rwanda, le Burkina Faso, le Mali, le Nigeria, la Côte-d’Ivoire, le Bénin et, bien sûr, le pays hôte, le Maroc. Pour départager les films des pays participants, les organisateurs ont opté pour un jury compétent et diversifié en matière de profils.

Ainsi, celui de cette 19e édition sera constitué du philosophe français Edgar Nahoum-Morin (président), entouré du réalisateur marocain Yassine Fennane, la journaliste marocaine Aïcha Akalay, la journaliste tunisienne Houda El Amari, l’actrice burkinabée Maïmouna N’Diaye, le réalisateur guinéen Mama Keïta et la productrice italienne Rosanna Seregni.

Considéré comme étant parmi les plus anciens festivals cinématographiques du Maroc (1977) et le troisième en Afrique, le FCAK donne l’opportunité aux professionnels du septième art de se rencontrer et de débattre de plusieurs sujets concernant le cinéma africain, ses problématiques et ses aspirations pour la promotion du secteur. Comme il permet au public passionné de prendre connaissance des nouveautés des productions cinématographiques africaines. Les organisateurs soulignent, également, que grâce à ce festival, un grand nombre de Khouribguis ont été initiés, à travers des ateliers, aux métiers du cinéma, notamment le scénario, l’interprétation, la direction de photo, le montage numérique et la lecture filmique. Et ce en invitant des animateurs de grande compétence pour les diriger. Car cette fête cinématographique se veut, outre un espace de projection et de compétition entre les films sélectionnés, «un lieu de partage et d’ouverture sur les jeunes de la ville et sur les espaces sociaux. Car le cinéma est la meilleure des disciplines qui permet la communication entre les invités et les personnes vivant dans des conditions défavorables».

La signature des publications en matière de critique cinématographique figure, aussi, parmi les activités privilégiées du festival afin de mettre au clair les derniers écrits sur tout ce qui concerne le secteur du cinéma. Faire un bon cinéma africain est le souci majeur de tous ceux qui soutiennent ce festival depuis sa création. Et ce en donnant tous les outils cinématographiques à tous ceux qui désirent le faire. Et comme le dit si bien l’écrivain, réalisateur, acteur et scénariste Ousmane Sembène, «Il n’y a plus de conteurs traditionnels de nos jours et je pense que le cinéaste peut les remplacer. Mais il s’agit pour le conteur de savoir, quand il s’accompagne d’instruments (que se soit le tam-tam ou la caméra), comment il va frapper pour les faire résonner». Rappelons que le Festival du cinéma africain de Khouribga a connu, depuis sa création en 1977, beaucoup de déboires qui lui ont valu des années d’arrêt. Mais son parcours a été marqué, en 2009, par la création de la Fondation du Festival du cinéma africain présidée par Noureddine Saïl. Ce qui lui a permis de regagner la confiance du public et d’être programmé chaque année dans la cité du phosphate. 

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