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Le PIB français n'augmenterait que lentement d'ici à 2018

Le PIB français n'augmenterait  que lentement d'ici à 2018
Selon la Banque de France, la croissance passera de 1,4% du PIB au moins en 2016 à 1,5% l’année suivante, puis 1,6% en 2018. bPh. AFP

Les prévisions pluriannuelles de la Banque de France viennent d’être publiées vendredi. Il en ressort une croissance qui ne devrait augmenter que de façon très lente au cours des deux prochaines années, passant de 1,4% au moins en 2016 à 1,5% l’année suivante, puis 1,6% en 2018. D'après ces projections, effectuées sur la base d'hypothèses arrêtées mi-mai, la croissance française devrait ainsi bénéficier du regain d'activité dans la zone euro, favorisé notamment par la politique monétaire jugée «très accommodante» de la Banque centrale européenne.

La demande intérieure gagnerait quant à elle en dynamisme, «avec une augmentation de la consommation des ménages, en particulier en 2016, et la confirmation d'une reprise durable de l'investissement des entreprises», détaille la banque centrale française dans un communiqué, relayé par l’AFP. Ces prévisions sont globalement conformes aux dernières projections de l'institution monétaire, publiées en décembre. Le chiffre de croissance pour 2017 y était alors toutefois légèrement supérieur, soit 1,6%. Cette légère révision à la baisse de la croissance attendue l'an prochain, selon la Banque de France, s'explique par un contexte international «moins porteur», du fait du ralentissement de l'économie mondiale, mais aussi de l'évolution des prix du pétrole, qui devraient se redresser en 2017 et 2018.

La croissance serait, en outre, freinée, l’exercice en cours, «par une contribution nette négative de notre commerce extérieur», du fait d'une appréciation du taux de change depuis décembre, qui pénalise les exportations, les importations étant pour leur part soutenues par la forte demande intérieure. L'inflation, dans ce contexte, resterait très faible, à 0,2% en moyenne annuelle. Elle devrait toutefois se redresser pour atteindre 1,1% en 2017, puis à 1,4% en 2018, du fait d'une augmentation progressive des prix de l'énergie, selon la Banque de France. À noter que ce scénario de hausse graduelle de la croissance s'accompagnera, d'après l'institution monétaire, d'une baisse du chômage, mais là encore limitée. L'emploi total augmenterait ainsi de 0,7% en 2016, puis 0,6% en 2017 et à nouveau 0,7% en 2018. 

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