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Le site de Bab Ighli livré le 4 novembre

Pas de trêve pour les travaux sur le site de Bab Ighli à Marrakech qui s’apprête à abriter, du 7 au 18 novembre, la vingt-deuxième Conférence des parties à la convention-cadre des Nations unies sur le changement climatique.

Le site de Bab Ighli livré le 4 novembre
Les aménagements intérieurs de la zone ont été effectués dans le strict respect du protocole onusien.

Les travaux vont bon train et la mobilisation est de mise pour que le site de Bab Ighli à Marrakech soit prêt le jour «J». Cette réalité a été constatée de visu sur le terrain par une délégation de journalistes lors d’une visite de presse lundi à ce village aménagé sur près de 300.000 m2 et réalisé en moins de six mois. Montées en moins de trois mois, 55 tentes constituent le site qui comprend deux zones distinctes.
Dans la Zone bleue, administrée par l’ONU, l’axe majeur de circulation piétonne, où sont aménagés de part et d’autre les différents lieux de réunion et de négociations, est couvert par une canopée de 700 mètres de long et 26 mètres de large.

Les aménagements intérieurs de cette zone ont été faits dans le strict respect du protocole onusien. L'une deux grandes salles plénières abrite une porte monumentale rappelant l’architecture traditionnelle marocaine. D’une superficie de plus de 30.000 m2, la Zone verte accueillera les espaces innovations et société civile. Le site sera définitivement livré le 4 novembre, date qui coïncide avec l’entrée en vigueur de l’Accord historique de Paris, a confié au journal «Le Matin» le Commissaire de la COP 22, Abdelâadim Lhafi. Ce dernier a fait observer que le premier acquis historique de l’Accord de Paris réside dans le nombre de pays qui l’ont signé et qui est de 198 nations, et que le deuxième acquis est sa ratification rapide en l’espace d’un an, ce qui est, à ses yeux, «un record absolu depuis que les Nations unies existent».
Ledit Accord, dont les parties pensaient l’année dernière que son entrée en vigueur aurait lieu en 2020, a connu «une mobilisation absolument fabuleuse dans la mesure où l’Accord du protocole de Rio a demandé sept ans pour être ratifié», a-t-il ajouté.

À une question sur les défis que le Maroc doit relever pour assurer pleine réussite à cet événement d’envergure internationale auquel sont attendues pas moins de 25.000 personnes, M. Lhafi a fait remarquer que les principaux défis portent sur l’organisation, autrement dit la réunion de toutes les conditions requises pour un bon déroulement de cette manifestation planétaire, et aussi les efforts à consentir par la présidence marocaine pour donner corps à l’Accord de Paris, étant entendu que la COP 22 est celle de l’action. 

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