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Le vécu d’un commerçant de thé à l’époque ismaïlienne

La série télévisée «Dar Dmana» de Mohamed Ali Majboud doit être lancée aujourd'hui sur la Chaine Al Aoula. Sachant qu’elle était fin prête depuis le début de l’année 2015. Cette production, de 20 épisodes, jette la lumière sur le Maroc du 17e siècle.

Le vécu d’un commerçant de thé à l’époque  ismaïlienne

La Chaine Al Oula et Image Factory, ainsi que le réalisateur Mohamed Ali Majboud ont tablé sur la compétence des comédiens pour garantir la réussite de cette série, et ce avec un casting qui réunit le talentueux Mohamed Miftah aux côtés des non moins talentueux Naïma Lamcharki, Fatima Zahra Bennacer, Rabie Kati et bien d’autres qui campent les premiers rôles. Une centaine d’acteurs marocains ayant donné le meilleur d'eux-mêmes pour réconcilier le téléspectateur avec sa chaine nationale. À ce propos, la productrice Hinda Sekkal a souligné que cette série est le fruit d’efforts collectifs et d’une longue expérience dans le domaine artistique, à laquelle elle a participé depuis plus de 25 ans.

«J’espère qu’à travers cette série, et d’autres qui viendront, j’arriverais à réaliser un certain bond en avant dans le genre dramatique marocain. Car nous avons besoin de productions qui reflètent notre identité marocaine dans toute sa diversité. Sachant que nous possédons un legs patrimonial très riche aussi bien historique que dans sa dimension de musique traditionnelle et folklorique, sa culture spirituelle et religieuse, son architecture amazighe, arabo-islamique et andalouse. Nous devons exploiter toutes ces richesses et les mettre en relief dans nos productions de cinéma et de télévision. Et ce dans le but de rendre honneur et donner du prestige aux productions et aux comédiens marocains, puis promouvoir une image positive de notre pays, de ses beautés naturelles et patrimoniales, afin d’attirer aussi bien les touristes, les investisseurs que les producteurs de films», précise la productrice Hinda Sekkal, déjà connue dans l’univers cinématographique, notamment avec le film «La route vers Kaboul» et la série «Waâdi», qui ont eu beaucoup de succès.

De son côté, le réalisateur de «Dar Dmana» a précisé que l’idée de la série revient à Hinda Sekkal qui a, aussi, contribué dans le repérage des lieux de tournage, des décors et des costumes. Comme elle a eu son mot à dire dans l’orientation du scénario, écrit par Zakaria Lahlou, Issam Youssoufi et Mohamed Bono. Le tournage de celui-ci a pris près de 3 mois pour raconter le vécu de Haj Driss Ismaïli, noble commerçant de thé très réputé à l'époque d’un Maroc conservateur où était menée une politique traditionnelle autoritaire. C’est ce Maroc du 17e siècle, à l’apogée de la capitale ismaïlienne, Meknès, que cette série met en exergue en s’arrêtant sur tous les détails ayant trait à cette époque.

«On peut classer cette série dans le genre social et historique retraçant le 17e siècle, à l’époque du règne de Moulay Ismaïl. C’est une fiction relatant les événements de cette époque où j’incarne le rôle de Caïd Slimane, un personnage qui a une grande influence. Et je pense que cette série constituera une valeur ajoutée, du fait qu’elle traite d’une période historique importante de notre pays et de ses personnalités. J’espère que notre cinéma se tourne vers l’histoire de notre pays, ses potentialités et ses personnages, comme celui de Haj Ismaïli, raconté à travers sa rouerie, ses aventures, ses voyages, ses relations avec ses femmes et ses amantes, et ce dans un cadre typique de l’époque», affirme l’acteur Rabie Kati. 

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