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Les enseignants des sciences infirmières réclament la reconnaissance de leurs diplômes

Les enseignants permanents des Instituts supérieurs des professions infirmières et techniques de santé n’en peuvent plus de la situation actuelle. Organisés en Fédération, ils annoncent un boycott des cours au sein des Instituts à partir du 15 février prochain. Ils revendiquent une régularisation de leur situation académique.

Les enseignants des sciences infirmières réclament la reconnaissance de leurs diplômes

Visiblement, la tension dans le secteur de la santé n’est pas prête de baisser. Après la grève des étudiants en médecines puis celle des médecins internes et résidents, c’est au tour des enseignants permanents des Instituts supérieurs des professions infirmières et techniques de santé (ISPITS) de donner de la voix. En effet, la Fédération nationale des Associations des enseignants permanents des sciences infirmières et techniques de santé, regroupant la majorité des enseignants exerçant au sein des ISPITS, vient d’annoncer un boycott général des cours à partir du 15 février prochain. Selon un communiqué publié par la Fédération, suite à plusieurs demandes formulées en partenariat avec l’Association marocaine des sciences de l’infirmerie et des techniques de santé, une réunion a été convoquée par le ministère de la Santé le 28 janvier dernier au sein de la division de la formation au sein de l’Institut de Rabat.

Contrairement aux attentes des deux organismes, «aucun des responsables concernés n’a pris part à la réunion». En effet, le communiqué rendu public à l’issue de cette rencontre affirme que le ministère a désigné un chef de service au sein de la division de la formation pour ouvrir le dialogue avec les représentants des deux associations. Contacté par «le Matin», le président de la Fédération, Hamid Zarouali, a affirmé que cette grève intervient après plusieurs tentatives de dialogue avec les autorités compétentes. «On a entamé, depuis 2013, plusieurs procédures pour exposer notre situation au ministère, mais sans succès», a-t-il souligné. Revenant sur le cahier revendicatif des enseignants, M. Zarouali a souligné que la doléance principale reste la reconnaissance par le ministère des compétences du corps professoral en lui octroyant les équivalences académiques nécessaires. «Depuis l’instauration du système licence, master, doctorat (LMD) les lauréats ont des licences au moment où leurs enseignants n’ont pas de reconnaissance de leurs diplômes», a-t-il confié.

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