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Les investissements et les exportations s'accélèrent

L'agriculture marocaine récolte les premiers fruits du Plan Maroc vert. Depuis 2008, année du lancement de la stratégie, l’activité affiche un taux de croissance annuel moyen de 7,6% et le rythme des investissements a été multiplié par 1,7. Le ministère de l'Agriculture prête également à cette stratégie une progression de 34% des exportations agroalimentaires.

Les investissements et les exportations s'accélèrent
Dans son pilier 1, le PMV entend poursuivre la modernisation du secteur et multiplier les investissements visant le renforcement de la valorisation des produits agricoles.

Le Plan Maroc vert (PMV) a insufflé une nouvelle dynamique au secteur agricole. La preuve, les systèmes de production sont aujourd’hui moins exposés aux aléas climatiques. Depuis 2008, année du lancement de la stratégie agricole, le secteur affiche un taux de croissance annuel de 7,6% et a multiplié par 1,7 le rythme d’investissement. Selon le département de l’Agriculture, l’activité est devenue plus rentable et affiche du coup une croissance de 48% du revenu par tête en milieu rural. Résultat : elle permet désormais d’assurer une plus grande sécurité alimentaire avec la diminution des taux de malnutrition et de faim. Avec une croissance du PIB (Produit intérieur brut) agricole supérieure à celle de l’économie nationale dans sa globalité, l’agriculture marocaine joue ainsi un véritable rôle de locomotive.

Au niveau international, le PMV a permis une progression de 34% des exportations agroalimentaires (câpres, haricots verts, conserves d’olives, agrumes, etc.) hissant le pays au troisième rang dans la région MENA (Moyen-Orient et Afrique du Nord) et au quatrième à l'échelle africaine.
Pour rappel, la stratégie agricole renferme des objectifs jugés ambitieux à l’horizon 2020. Concrètement, dans son pilier 1, le PMV entend poursuivre la modernisation du secteur et multiplier les investissements visant le renforcement de la valorisation des produits agricoles. «L’objectif concernant l’agriculture moderne est de développer une agriculture performante, adaptée aux règles du marché, grâce à une nouvelle vague d’investissements privés, organisés autour de nouveaux modèles d’agrégation équitables», explique l’Agriculture.

Quant à l’agriculture solidaire, l’objectif est de développer une approche orientée vers la lutte contre la pauvreté en augmentant de manière significative le revenu agricole des exploitants les plus fragiles notamment dans les zones périphériques. Dans son pilier II, le PMV ambitionne de pérenniser les acquis et de poursuivre la réduction de la pauvreté dans le milieu rural à travers le lancement de nouveaux projets. Il s’agit aussi de mobiliser davantage de moyens en faveur de l’agriculture et en diversifier les sources. «Il est également question de faire face aux défis institutionnels et assurer une régulation adaptée pour accompagner l’évolution du secteur. Ces éléments devraient permettre de faire passer la valeur ajoutée agricole de 70 milliards de dirhams en 2008 à 140 milliards à l’horizon 2020», indique le ministère.

Si tout va bien, la mise en œuvre de la stratégie exercera plusieurs impacts positifs, notamment sur la croissance. Elle permettra également la mise à niveau et l’augmentation du revenu agricole comme moteur de lutte contre la pauvreté rurale justifiant ainsi la mise en œuvre d’importants moyens financiers, institutionnels et managériaux. À cela s’ajoute une amélioration notoire du PIB agricole, des exportations et des investissements privés. Le tout assorti d’une nette amélioration du pouvoir d’achat et du rapport qualité/prix pour le consommateur marocain sur le marché national et à un rééquilibrage sur le long terme du déficit de la balance alimentaire.

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