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Les MRE des États-Unis manifestent devant le siège de l'ONU pour dénoncer la partialité Ban Ki-moon

Après des sit-in de protestation en France, en Espagne et au Canada, les MRE des États-Unis ont manifesté lundi dernier devant le siège des Nations unies à New York contre la partialité et les propos inappropriés du secrétaire général de l’ONU au sujet du Sahara marocain.

Les MRE des États-Unis manifestent devant le siège de l'ONU pour dénoncer la partialité Ban Ki-moon

Plus d'un millier de Marocains établis aux États-Unis ont organisé, lundi, un sit-in devant le siège des Nations unies à New York en protestation contre les propos inappropriés et irresponsables du secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, lors de sa dernière tournée dans la région. Des Marocaines et des Marocains, toutes générations confondues, sont venus des quatre coins des États-Unis, dire leur rejet catégorique des dérapages verbaux et provocateurs de Ban Ki-moon qui a outrepassé son rôle de facilitateur de paix et fait fi des principes et idéaux fondateurs de la Charte de l'ONU, ainsi que des résolutions du Conseil de sécurité prônant une solution politique, durable et mutuellement acceptable au différend artificiel autour du Sahara marocain.

Hommes, femmes et enfants, établis dans différents États, certains ayant fait le déplacement depuis la côte ouest, ont saisi cette occasion pour dénoncer, fortement et sans équivoque, les déclarations «malavisées» du SG de l'ONU. Scandant l'hymne national, et arborant fièrement des portraits de Sa Majesté le Roi Mohammed VI et les couleurs nationales, les manifestants ont souligné leur attachement indéfectible à la marocanité du Sahara et à l'intégrité territoriale du Royaume, tout en réitérant leur mobilisation constante derrière le Souverain pour la défense du territoire national de Tanger à Lagouira. «Le Sahara est marocain et le restera à jamais» et «Le Maroc est dans son Sahara et le Sahara est dans son Maroc», lit-on sur les pancartes, qui appellent aussi le secrétaire général de l'ONU à «honorer son devoir de garantir l'unité et d'éviter de semer la division».
Les Marocains venus notamment de New York, du New Jersey, de la capitale fédérale Washington, du Connecticut, ou encore de la Californie, du Texas, de l'Illinois et de la Floride, ont souligné dans des déclarations à la MAP leur attachement indéfectible et inconditionnel à la marocanité du Sahara et au droit irréfragable du Royaume à défendre son intégrité territoriale.

À cette occasion, le Rabbin Gad Bouskila, membre éminent de la communauté juive marocaine de New York, a affirmé qu'à travers ses propos «scandaleux», M. Ban s'est départi des règles élémentaires de la diplomatie et de l'objectivité, notant que cette manifestation a permis de réaffirmer l'attachement des Marocains, où qu'ils soient, à leur Mère Patrie. «Même si l'on vit loin du Royaume, le Maroc, notre Mère Patrie, demeure dans nos cœurs et nos esprits», a dit le Rabbin Bouskila, pour qui «le Sahara a été, depuis la nuit des temps, marocain et le restera pour l'éternité».

Selon les organisateurs de ce sit-in, «Ban Ki-moon a commis une faute impardonnable envers le Maroc qui, au moment où aucune partie n'a offert un début de solution à la question du Sahara, a mis sur la table le plan d'autonomie, jugé sérieux et crédible par la communauté internationale, lequel plan est à même de résoudre ce conflit artificiel vieux de plus de quatre décennies». Dans un communiqué lu au terme de ce sit-in au nom des Marocains des États-Unis, les organisateurs se sont indignés du fait que «les propos tenus par Ban Ki-moon vont à rebours des paramètres fixés par le Conseil de sécurité, seul organe habilité à traiter de cette question». Le communiqué, qui a dénoncé les positions de Ban Ki-moon comme étant «une tentative désespérée d'altérer la nature du conflit artificiel autour du Sahara marocain», a souligné que l'usage du terme «occupation» fait fi des «efforts du Royaume en vue de trouver une issue à ce différend, à travers l'initiative d'autonomie, saluée par le Conseil de sécurité et reconnue par la communauté internationale comme étant sérieuse, crédible et réaliste». 

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