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Accueil next Salon international de l'agriculture de Meknès

Les prix résisteront-ils au pic de consommation de l'été ?

Alors que la Banque centrale table sur 0,5% pour toute l'année, l'inflation s'établit à 1,1% sur les quatre premiers mois. Depuis janvier, les prix à la consommation vont crescendo et il n'est pas exclu qu'ils restent sur cette tendance pour au moins quelques mois, Ramadan, l'été et Aïd El Kébir qui coïncide avec la rentrée scolaire étant des périodes de grosse consommation.

L’inflation continue à se redresser. Après s’être établi à 0,5% à fin février et 1% au premier trimestre, l’Indice des prix à la consommation (IPC) a augmenté de 1,1% à fin avril. C’est un peu plus que le double de l’estimation de la Banque centrale (0,5%) pour l'ensemble de l’année 2016. Selon le Haut Commissariat au Plan, les produits alimentaires ont vu leurs prix augmenter de 1,9% sur un an. Et ce sont encore les boissons alcoolisées et tabacs qui tirent le plus les prix vers le haut dans cette catégorie. Ils se sont renchéris de 3,9% sur un an, alors que ceux des produits alimentaires et boissons non alcoolisées ont pris 1,9%, par rapport à la même période de l’année dernière.

De leur côté, les produits non alimentaires ont crû moins vite, enregistrant une hausse de 0,5% sur un an. À fin mars, ils avaient affiché le même niveau de progression. Dans cette rubrique, ce sont les prix des restaurants et hôtels qui ont le plus augmenté, soit 2,2% par rapport à la même période de l’année 2015. L’enseignement emboite le pas avec des prix qui prennent 2,1% en un an. En revanche, le transport s'avère moins cher de 1% sur un an. Décidément, Meknès maintient son statut de ville la plus chère du pays, malgré un recul d'un demi-point entre mars et avril. Son IPC ressort à 119,3 contre une moyenne nationale de 116. C’est également la ville où les prix ont le plus flambé au terme des 4 premiers mois de l’année, soit 2%. Elle est suivie de Casablanca dont l’indice s’établit à 118,3. Safi garde, pour sa part, son titre de ville la moins chère du pays. Son IPC n’est que de 110,8 et n’affiche qu’une légère hausse de 0,3% sur un an. Cependant, c’est à Oujda où les prix ont le moins flambé en glissement annuel (0,2%).

Selon le HCP, l’indicateur d’inflation sous-jacente, qui exclut les produits à prix volatiles et les produits à tarifs publics, aurait connu au cours du mois d’avril 2016 une hausse de 0,2% par rapport au mois de mars et de 1,1% par rapport à avril 2015. Il est attendu que les prix restent sur leur lancée, avec Ramadan et les vacances estivales. Deux périodes connues pour être des pics de consommation. 

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