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Les rebelles appellent à un cessez-le-feu et à l'évacuation des civils

Les rebelles syriens dans la ville d'Alep ont appelé mercredi à un cessez-le-feu immédiat de cinq jours et à l'évacuation des civils vers une autre région aux mains des insurgés dans cette province du nord du pays.

Les rebelles appellent à un cessez-le-feu et à l'évacuation des civils
Incapables de résister aux moyens déployés par le régime, les rebelles se retrouvent acculés dans la partie Sud d'Alep sans espoir de recevoir des renforts. Ph. AFP

L'armée syrienne et ses alliés ont reconquis mercredi la vieille ville d'Alep, son cœur historique, en profitant de la fuite des rebelles, de plus en plus asphyxiés dans leur ancien bastion. Incapables de résister aux moyens déployés par les forces de Bachar Al-Assad, les différents groupes rebelles se retrouvent désormais acculés dans la partie Sud, assiégés de tous les côtés et sans espoir de recevoir des renforts.

Au fur et à mesure de l'avancée du régime, le nombre de personnes fuyant Alep-Est, où résidaient quelque 250.000 habitants, augmente. Selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme, 80.000 d'entre elles ont cherché refuge dans les quartiers gouvernementaux de l'ouest de la ville ou dans les zones contrôlées par les forces kurdes, a précisé Rami Abdel Rahmane, le directeur de l'OSDH. Ce chiffre ne comprend pas les habitants qui se sont rendus dans les quartiers encore aux mains des rebelles. Les rebelles d'Alep ont appelé mercredi à un cessez-le-feu immédiat de cinq jours et l'évacuation des civils vers une autre région aux mains des insurgés dans cette province du nord du pays. Le texte appelle à «un cessez-le-feu humanitaire immédiat de cinq jours» et à l'évacuation, sous le contrôle de l'ONU, de quelque 500 personnes ayant besoin d'être soignées dans l'urgence. Il réclame par ailleurs «l'évacuation des civils qui souhaitent quitter Alep-Est assiégé pour le nord de la province d'Alep», où les rebelles contrôlent encore une partie du territoire.

Les rebelles excluent en revanche le départ de civils vers la province voisine d'Idleb, car elle «n'est plus une zone sûre en raison des bombardements de la Russie et du régime». L'initiative ne mentionne pas le sort des combattants qui restent à Alep-Est. Plusieurs groupes ont déjà annoncé qu'ils n'entendaient pas évacuer et qu'ils étaient décidés à combattre jusqu'au bout. Le texte appelle à ce que des «négociations sur l'avenir de la ville» débutent lorsqu’une amélioration de la situation humanitaire aura été réalisée. 

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