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Les équipementiers automobiles marocains continuent de séduire les donneurs d’ordres étrangers. Dernier exemple en date, l’accord que vient de signer la société marocaine de fabrications cotonnières Mafaco, filiale du Groupe Safari, avec le français Trèves Textiles & Seat Components (Trèves TSC). «Aux termes de cet accord, Mafaco fabriquera des composants de sièges en textile pour l'industrie automobile dans son usine de Kénitra, en s'appuyant sur son savoir-faire et celui de Trèves TSC, qui est un fournisseur important de cette industrie», indique Mafaco dans un communiqué.
À noter que Trèves TSC, leader mondial de fabrication de solutions innovantes pour l'industrie automobile, a été fondée en 1836 à Paris. Grâce à ses implantations dans plusieurs pays, elle dispose d'un maillage industriel lui assurant une présence dans les principaux marchés automobiles, aussi bien en Europe, que dans les autres continents. Pour sa part, Mafaco a été créée en 1948 et est basée dans la zone industrielle de Kénitra. Le site est construit sur une superficie d’environ 6 hectares. L'entreprise se présente comme le leader de la fabrication des tissus denim, sportwear et des tissus à usages techniques. La société affirme disposer de machines dotées «des dernières technologies de pointe lui permettant de répondre aux exigences des marchés national et international».
Le partenariat Mafaco-Trèves TSC intervient dans la droite ligne du plan d’accélération industrielle 2014-2020 avec l'approche des écosystèmes. D'ailleurs, parmi les cinq écosystèmes créés dans l'industrie automobile, un est dédié à la filière «intérieur véhicule & sièges». Pour rappel, les autres écosystèmes se rapportent au «câblage automobile», au «métal/emboutissage», aux «batteries automobiles», aux «poids lourds et carrosserie industrielle» et aux «moteurs et transmissions». «Les logiques d’écosystèmes favorisent une intégration plus marquée du secteur, ainsi qu’une meilleure organisation de ses acteurs qui gagnent en compétitivité, en qualité et en réactivité», indique le ministère de l’Industrie.
