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Marrakech abrite le 6e Congrès international de toxicovigilance

D’éminents experts et chercheurs venus d’Algérie, de Belgique, du Cameroun, de Côte d’Ivoire, de France, du Mali, du Sénégal, de Tunisie et bien sûr du Maroc débattent jusqu’à aujourd’hui de différentes thématiques en lien avec la toxicovigilance, outil précieux dans la prise en charge des intoxications alimentaires, médicamenteuses et environnementales.

Marrakech abrite le 6e Congrès  international de toxicovigilance
Au Maroc, il existe 8 laboratoires opérant dans les différents domaines de toxicologie.

La Société marocaine de toxicologie clinique et analytique (SMTCA) organise actuellement son sixième Congrès international de toxicologie à Marrakech sur le thème «Toxicovigilance : concepts, méthodes et outils». L’occasion pour les 150 participants, venus de 9 pays, de partager leur expérience et de débattre de plusieurs thématiques telles que «Les contrefaçons, erreurs et intoxications médicamenteuses», l’«Addiction aux drogues et alcools», «L’intoxication par les pesticides» ou encore les «Envenimations». Pour faire écho à la COP 22, qui a eu lieu récemment dans la ville ocre, les organisateurs ont également prévu d’introduire un volet sur la «Toxicologie environnementale», avec une conférence introductive relative à l’impact du réchauffement climatique sur la santé humaine, qui se poursuivra par des thèmes en rapport avec l’environnement.

Pour rappel, la toxicovigilance a pour objet la surveillance des effets toxiques pour l'homme d'un produit, d'une substance ou d'une pollution aux fins de mener des actions d'alerte, de prévention, de formation et d'information. Elle comporte le signalement par les professionnels de santé de toute information relative aux cas d'intoxication aiguë ou chronique et aux effets toxiques potentiels ou avérés résultant de produits ou de substances naturels ou de synthèse non concernés par le dispositif de pharmacovigilance ou de situations de pollution. Son organisation est basée en particulier sur le réseau national des centres antipoison et des centres de toxicovigilance, d'ores et déjà fonctionnels. Au Maroc, il existe 8 laboratoires opérant dans les différents domaines de toxicologie. «Néanmoins, il existe un grand manque de coordination et de communication entre ces différents laboratoires», déplore le CAPM (Centre antipoison et de pharmacovigilance du Maroc) dans sa dernière revue toxicologique. «Or la gestion d’une crise sanitaire et environnementale, suite par exemple à un incident chimique, ne pourrait avoir lieu sans la coordination entre ces différents laboratoires», conclut finalement la même source.

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