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À l'occasion de l'entrée en vigueur de l'accord de Paris, les Marrakchis sont descendus nombreux dans les rues vers la place Jemaa el Fna pour assister vendredi à la parade de rue festive et populaire organisée par le collectif Éclats de lune-Awaln'art.
En effet, les habitants de Marrakech ont été invités à participer un «flashmob» à travers les réseaux sociaux, à rejoindre le regroupement prévu sur la Place du 16 novembre. Jeunes, familles, à pied, mais également à vélo ont pris part à la parade urbaine à destination de la Place Jemaa el Fna. Cette déambulation joyeuse se veut aussi un espace de partage d’une parole collective, donnant ainsi l’occasion à tous les publics, petits et grands, d’exprimer leur engagement pour la planète et de contribuer à une expression créative originale, sous le titre «Le Grand Cycle du changement».
Plus de 150 artistes, une centaine de figurants, des marionnettes géantes, de nombreux acrobates, des échassiers africains, des danseurs, accompagnés d’une cinquantaine vélos ballons, de vélos éoliens et bateaux, de tricycles décorés, de bobines géantes, ont suivi la musique entraînante d’une Batucada de percussionnistes, ainsi qu’un camion musique sur lequel un groupe de fusion rock marrakchi ont donné le rythme. Jeunes et moins jeunes ont pu admirer les prestations acrobatiques de danseurs perchés sur des échasses et de s'extasier devant marionnettes géantes et animations, au son des riffs de guitares rock-gnaouis d'un groupe de fusion, dès la fin de l'après-midi et jusqu'à la tombée de la nuit, éclairés par des fumigènes incandescents.
Après la parade, les festivités se sont prolongées au bassin de la Menara. Un laser show y a illuminé le pavillon et son réservoir lors d'une mise en lumière poétique sur le thème des 4 éléments. La scénographie visuelle a repris le principe des 4 éléments : vent, feu, eau et terre. Ces tableaux poétiques ont été projetés sur des écrans d’eau au-dessus du bassin, accompagnés d’un show laser accueillant les projections venant du pavillon de la Ménara. Un concerto classique interprété par le pianiste Merouane Benabdellah a accompagné la mise en lumière du monument et de son bassin ; monument symbole du savoir-faire ancestral de la gestion de l’eau, choisi pour symboliser la COP 22 et figurant à ce titre au cœur de son identité visuelle.
