Dans une déclaration samedi à la MAP, Me Repiquet a expliqué que c'est à la justice marocaine qu'il appartenait de procéder à ces investigations, "ce qu'elle a fait de façon très circonstanciée et très complète", rappelant qu'elle avait établi un rapport qu'elle avait transmis à l'autorité judiciaire française.
"C'est en fonction de ce rapport que le parquet général de Paris a décidé de classer sans suite cette plainte dépourvue de tout fondement", a-t-il affirmé.
Et de souligner que cette plainte "n'est en fait qu'une tentative d'instrumentalisation de la justice à des fins étrangères à de prétendus actes de torture dont Moumni s’est dit mensongèrement victime".
Dans son rapport d'enquête transmis à la justice française, la justice marocaine, note que les actes de torture dont le dénommé Moumni prétend être victime, "ne reposent sur aucun fondement, ni de fait ni de droit, aussi bien au niveau de la prétention d’enlèvement et de détention abusive, qu’au niveau de prétentions d’avoir subi de la torture et de mauvais traitements".
