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Ralentissement économique au 2e trimestre

L'économie nationale réaliserait une croissance de 1,5%, au deuxième trimestre 2016, au lieu de +4,3% une année plus tôt, compte-tenu d'une baisse de la valeur ajoutée agricole de 10,9%, selon le Haut-commissariat au Plan (HCP).

Ralentissement économique au 2e trimestre
Selon le HCP, l'économie nationale poursuivrait son ralentissement au deuxième trimestre 2016, sous l'effet d'une contraction de la production agricole, après une campagne 2015-2016 exceptionnelle. Ph : DR

L'économie nationale poursuivrait son ralentissement au deuxième trimestre 2016, sous l'effet d'une contraction de la production agricole, après une campagne 2015-2016 exceptionnelle, précise le HCP dans sa note de conjoncture du mois d'avril. 

Le redressement des cultures à cycle végétatif court et des activités annexes à l'élevage, attribuable à une saison printanière relativement pluvieuse, ne suffirait pas à compenser la baisse des productions de céréales, de légumineuses et de cultures maraîchères, relève le HCP. 

Dans l'ensemble, la valeur ajoutée hors agriculture devrait s'améliorer de 2,4 pc, au deuxième trimestre 2016, en variation annuelle, estime la même source.

Sous l'hypothèse d'une poursuite de l'amélioration de l'environnement international, notamment dans la zone euro, principal partenaire du pays, les industries exportatrices, en particulier l'automobile et l'agroalimentaire, devraient bénéficier d'une hausse de 4,4% de la demande mondiale adressée au Maroc, en variation annuelle. 

Le recul des cours des matières premières, dans un contexte d'offre mondiale excédentaire en particulier de céréales et des métaux industriels, jouerait en faveur d'un allégement du déficit commercial national.

L'activité des industries manufacturières devrait, ainsi, rester soutenue, affichant une hausse de 2,8 pc, au deuxième trimestre 2016, en variation annuelle. 

L'activité minière connaîtrait, en revanche, une légère baisse de régime, due au moindre affermissement de la demande étrangère adressée aux dérivés de phosphate, notamment aux engrais, et à la poursuite des faibles performances des métaux non ferreux. 

Quant aux services, leur valeur ajoutée croîtrait au même rythme que celui enregistré au début de 2016, contribuant pour presque la moitié à la croissance économique globale.  

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