Sept sites d'Irak ont été classés au patrimoine mondial de l'Unesco : trois sites archéologiques et quatre zones de marécages dans le sud» du pays, selon l'organisation internationale. Les marais couvraient à l'origine 15.000 à 20.000 km², ce qui en faisait l'une des plus vastes zones marécageuses au monde. L'assèchement de 90% de leur surface est considéré par l'ONU comme «l'un des pires crimes environnementaux de l'histoire». De nombreux canaux et digues construits ont été depuis démolis, permettant aux eaux du Tigre et de l'Euphrate d'irriguer à nouveau les marais et de raviver la faune.
Les Irakiens ont ainsi pu s'y réinstaller, malgré de nouvelles inquiétudes autour du débit des fleuves, diminué en amont par des barrages installés en Turquie et en Syrie. Ces flux amoindris ont entraîné une salinisation inquiétante de l'eau, la rendant non potable et tuant de nombreux poissons.
