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Suite au Brexit, British Airways abaisse ses perspectives financières

Suite au Brexit, British Airways abaisse ses perspectives financières
Le groupe britannico-espagnol International Airlines Group (IAG), maison mère de British Airways a annoncé que suite au résultat du référendum, et vu la volatilité actuelle du marché, elle table toujours sur une hausse significative de son bénéfice o

Les perspectives financières de British Airways ont été abaissées vendredi à la suite de la victoire du Brexit. Le groupe britannico-espagnol International Airlines Group (IAG), maison mère de la compagnie aérienne britannique, a annoncé dans un communiqué que «suite au résultat du référendum, et vu la volatilité actuelle du marché, IAG table toujours sur une hausse significative de son bénéfice opérationnel cette année, mais ne prévoit plus qu’il augmente autant qu’en 2015», rapporte l’AFP. L'an dernier, le groupe avait amélioré son bénéfice opérationnel d'environ un milliard d'euros, à 2,335 milliards, sur fond de forte augmentation de son trafic. Dans la foulée, il avait dit s'attendre à «une hausse similaire» en 2016. Son bénéfice net avait, quant à lui, grimpé de 52% l'an dernier, à 1,5 milliard d'euros. Si l'entreprise pense «que le vote en faveur d'une sortie de l'Union européenne n'aura pas d'impact concret à long terme sur ses activités», elle souligne que ses conditions d'activité se sont détériorées en juin, dans la période précédant le référendum, souligne l’agence tricolore. Rappelons qu’outre British Airways, l'ex-compagnie nationale britannique, IAG détient les marques espagnoles Iberia et Vueling ainsi que la marque irlandaise Aer Lingus.

De son côté, la compagnie britannique à bas coût easyJet a annoncé dans un communiqué que la victoire du Brexit «n'aura pas d'impact conséquent ni sur notre stratégie ni sur notre capacité à générer une croissance en termes de résultats et de bénéfices», et assure avoir pris des dispositions «qui lui permettront de continuer à voler dans tous ses marchés». Mais la compagnie ajoute avoir demandé au gouvernement britannique et à la Commission européenne de s'entendre pour que le Royaume-Uni continue «à faire partie du marché unique du transport aérien européen», ce qui permettrait de minimiser les conséquences du Brexit sur le secteur aérien. 

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