Total Maroc carbure cette année. La société pétrolière a, en effet, affiché des indicateurs nettement au vert au terme du premier semestre 2016.
Elle a, ainsi, réalisé un résultat net social de 399,8 millions de DH à fin juin dernier, en accroissement de 215,1 millions de DH par rapport au premier semestre 2015. De même, le résultat net consolidé a réalisé un net bond, s’établissant à 402,6 millions de DH, contre 145,9 millions de DH un an plus tôt.Cette performance est due à la conjonction de nombreux facteurs positifs, a indiqué hier, lors d’une conférence de presse à Casablanca, Jean-Louis Bonenfant, le nouveau directeur général de Total Maroc qui a pris ses fonctions début septembre. Il s’agit en premier lieu, explique-t-il, du «fort développement des ventes de carburants».
Une évolution qu’il attribue notamment à l’impact de l’ouverture de 16 nouvelles stations-services en 2015, des ouvertures de 2016 (7 jusqu’ici sur 12 prévues sur toute l’année) et de l’arrêt du flux informel de produits importés illégalement dans l’Oriental. Globalement, les ventes de Total Maroc ont cru de 8,7% à fin juin 2016, atteignant 675.000 tonnes. Ces résultats sont également dus, selon le même responsable, à l’attractivité de la nouvelle identité visuelle des stations-service Total, déployée dans 244 points de vente à fin juin 2016. Ils sont aussi boostés par l’introduction de nouveaux produits et concepts (Total Excellium, La Croissanterie, Total Wash, Hard Auto, etc.), l’impact du taux d’imposition réduit à 23,25% lié à l’introduction en Bourse de Total Maroc et l’amélioration des marges pétrolières, favorisée par des facteurs conjoncturels.
Il s’agit, précise-t-il, d’un important effet prix sur stock, lié à la hausse des cours au premier semestre 2016 et l’amélioration des conditions d’approvisionnement des produits importés, «dans un marché pétrolier mondial favorable».
Ces nouveaux revenus vont permettre à Total Maroc de financer la poursuite de son programme d’investissements pluriannuel, particulièrement en logistique, de faire face à la charge financière liée à l’augmentation des stocks de sécurité, ainsi que d’envisager la distribution d’un dividende en légère augmentation, a conclu le DG de la société.