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Un possible compromis sur la réduction de la production en novembre

La rencontre des membres de l'Opep en marge du Forum international de l'énergie à Alger n'a pas permis de conclure d'accord sur la limitation de la production pétrolière du cartel. Pour cause, Téhéran a rejeté une proposition de Ryad consistant à plafonner la production iranienne en échange d'une réduction de l'offre saoudienne.

Un possible compromis sur la réduction de la production en novembre
Trois sources de l'Opep ont déclaré que l'Iran, dont la production avoisine actuellement 3,6 millions de barils par jour (bpj), exigeait de pouvoir la porter autour de 4,1 à 4,2 millions de bpj, alors que des pays du Golfe souhaitaient la geler sous

L’espoir d’un accord sur une limitation de la production pétrolière de l’Opep a été réduit à néant mardi par l’Arabie saoudite et l’Iran. Lors d’une rencontre à Alger, Téhéran a rejeté une proposition de Ryad consistant à plafonner la production iranienne en échange d'une réduction de l'offre saoudienne. Mardi, les cours du brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI) et du Brent ont cédé près de 3% en raison de cette impasse au sein de l'Opep.

«Les divergences (d'opinion) entre les pays de l'Opep se réduisent. Je ne m'attends pas à un accord à l'issue des consultations de mercredi», a déclaré à la presse le ministre saoudien du Pétrole, Khalid al Falih, cité par Reuters, en évoquant la réunion informelle des membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) en plus des consultations bilatérales et avec les pays extérieurs au cartel prévu hier, à l’heure où nous mettions sous presse, en marge du Forum international de l'énergie à Alger.

Le ministre a néanmoins jugé possible de parvenir à un compromis d'ici la fin de l'année. Son homologue iranien, Bijan Zanganeh, a pour sa part déclaré auparavant que «l'heure des prises de décisions n'est pas venue». «Nous essaierons de conclure un accord en novembre», a-t-il ajouté en référence à la prochaine réunion ministérielle de l'Opep, prévue à Vienne. Pour rappel, les cours du pétrole ont fondu de plus de moitié depuis mi-2014 en raison d'une surabondance de l'offre.

L'idée d'un gel des niveaux de production a émergé cette année pour tenter de réduire le déséquilibre avec la demande. Des sources ont déclaré la semaine dernière à l’agence de presse que l'Arabie saoudite avait proposé de réduire sa production si l'Iran acceptait de plafonner la sienne, ce qui traduisait une évolution de la position du royaume saoudien jusque-là hostile à toute baisse de son offre.
Plusieurs délégués de l'Opep ont souligné mardi que les positions de l'Arabie et de l'Iran, qui a pu redresser sa production après la levée de sanctions occidentales à son encontre en janvier, restaient trop éloignées. «Il y a une avancée, mais ils n'ont pas encore atteint la ligne d'arrivée», a déclaré le ministre russe de l'Énergie, Alexandre Novak, après avoir rencontré Khalid al Falih et Bijan Zanganeh. Lui aussi a jugé un accord possible d'ici la fin de l'année. Trois sources de l'Opep ont déclaré à Reuters que l'Iran, dont la production avoisine actuellement 3,6 millions de barils par jour (bpj), exigeait de pouvoir la porter autour de 4,1 à 4,2 millions de bpj, alors que des pays du Golfe souhaitaient la geler sous quatre millions. 

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