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Un projet de centre de broyage en Guinée Conakry signé Ciments du Maroc

Ciments du Maroc pousse ses pions en Afrique. Le groupe compte mettre en service un centre de broyage en Guinée Conakry. La filiale d’Italcementi a déjà constitué une société locale pour la gestion de ce projet et acquis le terrain. L’entrée en service du projet est prévue pour fin 2017.

Un projet de centre de broyage en Guinée Conakry  signé Ciments du Maroc
Ciments du Maroc affirme se pencher sur la préparation des sites de production à la valorisation des combustibles solides de récupération et des résidus industriels.

Ciments du Maroc a des projets plein les cartons. Le groupe compte engager cette année les travaux d’extension de ses capacités de stockage à Laâyoune et initier son projet de centre de broyage à Dakhla.
En même temps, la filiale de l’italien Italcementi installera cette année trois nouvelles centrales à béton à Laâyoune, Marrakech et Casablanca.

L’Afrique figure également en bonne place dans le plan de développement du groupe. Concrètement, Ciments du Maroc entend mettre en service un centre de broyage en Guinée. «Nous avons déjà présenté le projet au conseil d’administration du groupe et constitué la Société des ciments de Kamsar en février dernier.

Le processus a abouti à l’acquisition d’un terrain dans les environs du port de Kamsar (Conakry) et le dépôt d’une licence d’exploitation auprès des autorités guinéennes. Si tout va bien, la mise en service du centre de broyage sera effective vers fin 2017», affirme Mario Bracci, administrateur directeur général de Ciments du Maroc lors de la présentation des résultats financiers 2015 du groupe le 1er juin à Casablanca.

Côté responsabilité environnementale, le groupe affirme se pencher sur la préparation des sites de production à la valorisation des combustibles solides de récupération (CSR) et des résidus industriels (cendres de pyrrhotite, entre autres).

À cela s’ajoute un projet de mise en place de systèmes de management de la biodiversité au niveau des carrières. Leur démarrage est prévu avant la fin de l'année à la carrière calcaire d’Aït Baha.

Un nouveau périmètre groupe à intégrer

La filiale marocaine du groupe italien se prépare au projet d’acquisition par l’allemand HeidelbergCement des 45% de participation d’Italmobiliare dans Italcementi. «Suite à ce processus, nous comptons intégrer cette année un nouveau périmètre groupe», précise Bracci. Selon lui, le processus d’acquisition suit sont cours, en particulier concernant l’accord des diverses autorités anti-trust américaines et devrait aboutir d’ici fin juillet prochain. «La grande complémentarité géographique ainsi que la future taille consolidée des deux acteurs confèrent au projet les meilleures perspectives de croissance et de création de valeur», fait valoir l’administrateur de la filiale marocaine. L’initiation du processus d’acquisition dont la valeur est estimée à 1,67 milliard d’euros a été annoncée le 28 juillet 2015. Selon Italcementi, le couple ainsi formé donnera naissance «au premier groupe mondial dans le secteur des granulats ou agrégats, le deuxième dans celui du ciment et le troisième dans le béton».

Au Maroc, le groupe demeure optimiste quant au développement de ses performances. Répondant à une question du «Matin Eco» sur l’impact potentiel de la concrétisation au Maroc de la fusion des groupes Holcim et Lafarge sur le marché, Baracci affirme que la l'opération est importante puisqu’elle a permis aux deux groupes de disposer de plus 55% de parts de marché. «Nous restons vigilants par rapport à ce processus et nous estimons que Ciments du Maroc est bien positionné pour défendre ses parts de marché et même en gagner plus», assure le DG du groupe. Ce dernier espère tirer profit des écosystèmes des matériaux de construction mis en place cette année pour doper ses performances.

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