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Une grande perte pour la chanson marocaine moderne

Une grande perte pour la chanson marocaine moderne
Ph. DR

Triste nouvelle ! Le chanteur-compositeur marocain Larbi Kawkabi a rendu l’âme, vendredi matin à l’hôpital militaire de Rabat, à l'âge de 87 des suites d’une longue maladie. C’est ce qu’on vient d’apprendre de son vieux complice, le chanteur-compositeur Abdelwahed Tetouani. Ce dernier a annoncé le décès de son compagnon de route sur sa page Facebook. Natif de Marrakech, Larbi Kawkabi, un des pionniers de la musique marocaine moderne, a longtemps contribué à l’essor d'un genre résolument lyrique.

De l’avis de ses contemporains, le défunt était «connu pour être un des chantres de la chanson marocaine authentique dont il a marqué l’histoire en tant que compositeur et parolier». Larbi Kawkabi laisse à la postérité un riche répertoire de chansons, comme «Lahbib Al Ghali», «Dâat Li Nawara», «Corniche Tanja», «Ya Qassiya Al Qalb» et «Allahou Akbar». Côté composition, on lui doit notamment la célèbre chanson patriotique «Nachid Al Qassam», ou encore «Khaffat Arjal» interprétée par Ismaïl Ahmed et bien d’autres artistes. La frimousse et les intonations de la charmante musique de Larbi Kawkabi évoquent une fluidité et une sensualité vibrant d'onirisme intime et d'arrangements savants. Une élégance instrumentale et poétique, peu croisée dans la chanson marocaine.                                                                                                                    

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