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Une programmation éclectique sur la scène de Salé

Chaâbi, hip-hop, aïta, gnaoua… si tous les goûts sont dans la nature, ils seront aussi représentés sur la scène de Salé pour une édition particulièrement riche et variée. Ahouzar, Hoba Hoba Spirit, Douzi, Stati et Najat Aâtabou, entre autres, seront les dignes ambassadeurs de la scène musicale marocaine du 20 au 28 mai prochain dans le cadre de la quinzième édition du Festival Mawazine, rythmes du monde.

Une programmation éclectique sur la scène de Salé
La quinzième édition de Mawazine se veut particulièrement riche et variée.

Le festival Mawazine, Rythmes du monde, fervent défenseur de la diversité en matière de musique, promet une fois de plus des moments exceptionnels pour tous les mélomanes avertis du Royaume. Ainsi, le dimanche 22 mai, c’est Ahouzar qui mettra les festivaliers en émoi en interprétant ses chansons, véritables hymnes à l’amour, la paix, la fraternité et l’espoir. Depuis les années 80, où sa carrière a débuté, ce sont plusieurs générations déjà qui sont touchées par la sensibilité et la générosité de cet artiste au grand cœur originaire de l’Atlas, et notamment les nostalgiques du patrimoine folklorique marocain et des rythmes traditionnels. Bien décidé à être à la hauteur de la tradition musicale de l’Atlas, il se produira sur la scène de Salé.

Le surlendemain, mardi 24 mai, et dans un tout autre registre, c’est le groupe emblématique de la Hayha Music, Hoba Hoba Spirit, qui foulera les planches de la scène de Salé pour sa cinquième participation au festival ! Mêlant subtilement les genres – fusion, afro, rap, gnaoua, rock ou encore reggae – pour insuffler à la jeunesse marocaine un message d’espoir et de paix, leur musique fait état des problématiques rencontrées par la nouvelle génération du Royaume. Une autre star, et pas des moindres, viendra se produire sur la scène de Salé le même soir : le grand Abdelaziz Stati. Véritable symbole de la fête et de la joie, il est le maître incontesté du chaâbi marocain. Que les férus de hip-hop marocain se rassurent. Eux non plus ne seront pas en reste ! Dans un tout autre registre, donc, c’est le groupe H-Kayne qui se produira au même endroit le jeudi 26 mai.

Muslim sera aussi de la partie ce soir-là. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que 2016 est une année charnière dans sa carrière ! Son dernier titre, «Dmou3 L7oma» (les larmes du quartier), qui tourne en boucle sur les ondes marocaines, est un hommage à ces jeunes qui cherchent leur voie. Des jeunes qu’il côtoie depuis toujours, étant lui-même issu d’une famille relativement modeste de Jmaâ, à Tanger. Un quartier dont les rues sont d’intarissables sources d’inspiration pour le rappeur, qui écrit ses textes principalement en darija pour «utiliser le langage des jeunes et leur parler-vrai. J’exprime ainsi le fond de ma pensée et la leur. Je crie haut sur scène ce que les Marocains pensent tout bas», dit-il. Des textes qui atteignent invariablement leur cible, tant Muslim excelle dans l’art de l’écriture. Sa carrière compte pas moins de 6 albums, dont l’excellent «Al ttamarod», sorti en 2010. Un autre de nos chers compatriotes voit aussi sa carrière prendre un joli tournant avec son dernier single, «Douni labladi». Il s’agit évidemment de Douzi qui se produira sur la scène de Salé le vendredi 27 mai prochain. Et pour terminer la semaine en beauté, c’est l’immense, la charismatique et l’incontournable Najat Aâtabou qui mettra le feu aux planches de la scène de Salé, le samedi 28 mai. Femme libre et moderne, ses chansons sont pour elle le meilleur moyen de lutter contre les inégalités dont les femmes sont victimes. Il en est ainsi de «Hedi Kedba Bayna» ou encore «J’en ai marre», enregistré frauduleusement par un invité lors d’un mariage dans lequel elle se produit à l’insu de sa famille, qui ne la soutient pas dans sa démarche. Mais la chance lui sourit lorsque Mustapha El Mils, célèbre producteur, tombe sur l’enregistrement et lui propose son aide. C’est le début de la folle épopée de cette chanteuse à la verve tranchante que l’on surnomme, après une dizaine d’albums au compteur, «la lionne de l’Atlas». 

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